Khaddam dément les rapports sur le soutien financier de l’opposition syrienne de la part des États-Unis et de l’Arabie saoudite.

publisher: راديو سوا Radio Sawa

Publishing date: 2007-02-27

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Abdul Halim Khaddam, l’ancien vice-président du président syrien, a nié l’exactitude de ce que le célèbre journaliste américain Seymour Hersh a mentionné dans le magazine The New Yorker. Hersh prétendait que le Front de Salut syrien, dont Khaddam fait partie et qui comprend divers partis de l’opposition syrienne, recevait un soutien financier des États-Unis et de l’Arabie saoudite.

Khaddam a accusé le magazine de publier un article payé par l’ambassade syrienne à Washington dans le but de ternir l’image de l’Arabie saoudite. Il a ajouté que Bachar al-Assad cherchait à se réconcilier avec l’Arabie saoudite car il était isolé. Cependant, en même temps, s’il avait l’opportunité de poignarder l’Arabie saoudite dans le dos, il n’hésiterait pas à le faire. Il a rappelé que le président syrien avait lancé une campagne contre les dirigeants saoudiens et tous les dirigeants arabes après la récente guerre au Liban.

Khaddam a souligné que le Front de Salut syrien, qui comprend les Frères musulmans en Syrie, ne cherche pas d’aide financière ou militaire, mais plutôt un soutien politique.

Seymour Hersh avait publié un article détaillé dans le dernier numéro du magazine hebdomadaire The New Yorker sur le changement de la stratégie de l’administration américaine au Moyen-Orient pour contenir l’influence de l’Iran dans la région, ainsi que de son allié la Syrie.

Il a ajouté que la nouvelle stratégie américaine est mise en œuvre en coordination avec l’Arabie saoudite sur le plan de la sécurité, et a souligné que les principales personnalités derrière cette stratégie sont le vice-président américain Dick Cheney, le conseiller en sécurité nationale saoudien le prince Bandar bin Sultan, ainsi que Eliot Abrams, le vice-conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, et l’ambassadeur américain en Irak Zalmay Khalilzad.

Hersh a cité un haut fonctionnaire de l’agence de renseignement américaine disant que l’administration américaine avait fourni un soutien financier et politique à l’opposition syrienne et que l’Arabie saoudite gérait le soutien financier à Abdul Halim Khaddam, actuellement en exil à Paris, avec la connaissance de la Maison Blanche.

Il a également mentionné que le leader druze libanais Walid Jumblatt avait dit au vice-président américain l’année dernière que la Syrie était le principal lien entre le Liban et l’Iran. Il a souligné que l’affaiblissement de l’Iran nécessite un soutien efficace à l’opposition syrienne.

Jumblatt a également conseillé à Cheney que si les États-Unis voulaient agir contre le régime syrien, ils devraient établir des contacts avec les Frères musulmans s’ils souhaitaient s’opposer au régime syrien.

De son côté, Abdul Halim Khaddam a considéré que le régime syrien était un partenaire dans la crise de l’Iran avec la communauté internationale. Il a appelé les partis libanais à surmonter la crise qu’ils traversent et à ne pas devenir un instrument de protection du régime syrien devant la Cour internationale, comme il l’a mis.

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