Khaddam et l’ancien président iranien Ali Akbar Hashemi Rafsanjani se sont rencontrés pour discuter de la situation au Moyen-Orient. Rafsanjani a critiqué le leadership des États-Unis pour avoir commis des erreurs stratégiques et ignoré les droits des Irakiens, des Afghans, des Palestiniens et des Libanais. Il estimait que les États-Unis connaîtraient des difficultés dans la région pendant de nombreuses années.
À la suite de la réunion, Khaddam a appelé à la tenue d’une conférence des forces et des partis politiques irakiens avec le soutien de Téhéran et de Damas. Khaddam pensait qu’une telle conférence pourrait aider à unir le peuple irakien, à chasser les occupants de leur territoire et à donner à l’ONU un rôle de supervision.
D’autre part, l’Iran a rejeté la déclaration de l’Union européenne appelant au respect des demandes internationales dans le domaine nucléaire. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères s’est dit mécontent de la position de l’UE, la considérant comme « inappropriée, politique et inacceptable ». Asifi, l’agence de presse étudiante iranienne, a déclaré s’attendre à ce que l’Europe « agisse de manière indépendante sans tenir compte de l’atmosphère créée ».
Les ministres européens des Affaires étrangères ont publié une déclaration commune appelant Téhéran à se conformer à la résolution de l’AIEA visant à suspendre toutes les activités d’enrichissement d’uranium et à fournir des garanties qu’il ne développera pas d’armes atomiques sous couvert d’un programme nucléaire civil. La date limite pour cette conformité a été fixée au 31 octobre.
