Après sa rencontre avec le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam, Barzani a qualifié les attaques survenues en Irak d'"actes terroristes". Il a informé les journalistes qu'il n'y a pas de résistance, mais plutôt des actes de terrorisme occasionnels qui infligent un lourd tribut au peuple irakien. Barzani a également évoqué la présence d'étrangers en Irak, visant à créer des problèmes pour la population irakienne.
Barzani a exprimé la volonté de la Syrie d'offrir toute l'aide possible pour aider le peuple irakien à surmonter ses difficultés actuelles, mais il a précisé qu'elle n'avait formulé aucune demande spécifique.
Depuis la fin de la guerre du Golfe en 1991, le Parti démocratique du Kurdistan et l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), dirigés par Jalal Talabani, maintiennent le contrôle d’une enclave kurde dans le nord de l’Irak. Ces deux partis ont formé des alliances avec les forces américaines pour combattre le régime de Saddam Hussein.
Iyad Allawi, membre du conseil de gouvernement de transition en Irak, s'est récemment rendu en Syrie. Même si elle s’était auparavant opposée à la guerre américaine en Irak, la Syrie plaide désormais pour un transfert rapide de souveraineté au peuple irakien. Depuis la chute du régime de Saddam Hussein, Damas subit la pression des États-Unis, qui s'abstiennent d'intervenir dans les affaires de son pays voisin, l'Irak.
