Le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam, dans un entretien à la presse avec l'agence de presse officielle syrienne SANA, a accusé tous ceux qui exigent le retrait des forces syriennes du Liban de "vouloir porter atteinte à l'unité nationale et reprendre la guerre civile". Il a assuré que la décision de retirer les forces syriennes est liée à "la décision de l'Etat libanais". M. Khaddam a réitéré que « sans l'intervention syrienne en 1976, l'état de guerre aurait persisté jusqu'à présent ». Il a déclaré que la guerre n’était pas entre Palestiniens et Libanais, ni entre musulmans et chrétiens, mais qu’elle s’étendait à tous les quartiers du Liban. Il a fait référence aux guerres qui ont éclaté au sein des communautés et des partis.