Abdel Halim Khaddam : Il n’y a pas d’échappatoire à l’armement de la révolution syrienne

publisher: العربية

Publishing date: 2012-07-08

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Abdul Halim Khaddam, l’ancien vice-président du défunt président syrien Hafez al-Assad, a déclaré qu’il appelle la communauté internationale à fournir un soutien militaire aux Syriens. La militarisation de la révolution est devenue une demande urgente pour renverser le régime syrien. Il a précisé que le défaut apparaît maintenant dans la structure du règne d’Assad.

Khaddam a souligné lors d’une interview avec Al-Arabiya la nécessité de favoriser l’option militaire par la communauté internationale ou d’envoyer des armes à l’Armée syrienne libre pour lui permettre de prendre le contrôle sur le terrain. Il a affirmé que la violence du régime augmenterait après les récentes défections et que la chute du régime est en faveur de la communauté internationale et arabe.

Khaddam a souligné que la crise syrienne a contribué au retour des vents de la Guerre froide. La Russie et la Chine représentent le côté oriental, tandis que l’Europe et l’Amérique représentent le côté occidental.

Concernant son interprétation des résultats de la conférence des Amis de la Syrie qui s’est tenue à Paris vendredi, Khaddam a déclaré que c’était une bonne conférence mais qu’elle n’était pas à la hauteur de la décision. Il a suggéré de regarder comment la Russie travaille sans relâche pour fournir une aide substantielle au régime de Bachar. Khaddam a également anticipé plusieurs défections dans un avenir proche à mesure que la conscience nationale s’éveille.

Selon Khaddam, la défection de Manaf Tlass a été un coup douloureux pour Bachar al-Assad malgré son éloignement de son poste militaire depuis un certain temps. Il a indiqué que Tlass avait envisagé de faire défection depuis un certain temps, mais que les circonstances n’étaient pas favorables.

Au début de la révolution syrienne en 2011, Khaddam a déclaré que Bachar al-Assad est un dictateur qui n’apprend pas des expériences d’autres présidents renversés par des soulèvements populaires de leurs postes de pouvoir.

Khaddam a annoncé sa défection en décembre 2005 après que sa relation avec le président Bachar al-Assad se soit détériorée, critiquant la politique étrangère de la Syrie, en particulier au Liban. Il a appelé à œuvrer en faveur d’un changement pacifique en Syrie en renversant le régime dictatorial et en construisant un État démocratique moderne en Syrie basé sur la citoyenneté.

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