Abdulhalim Khaddam a déclaré à Okaz : Le discours d’Assad est une formulation irano-russe et a fermé les portes à une solution.

publisher: عكاظ

AUTHOR: عبدالله الغضوي

Publishing date: 2013-01-08

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Les Nations unies l’ont considéré comme un rejet de l’Accord de Genève.

L’ancien vice-président syrien Abdulhalim Khaddam a déclaré dans un communiqué à « Okaz » hier que le discours de Bashar al-Assad avait été rédigé selon un format irano-russe, confirmant que son discours manquait de contenu politique et était davantage axé sur l’escalade. Khaddam a affirmé que Bashar était incapable de rédiger des discours politiques en premier lieu et que les Iraniens et les Russes avaient récemment demandé une escalade des opérations militaires, et ce discours politique fait partie de cette escalade. Il a expliqué qu’Assad profitait de la tolérance de la communauté internationale envers les crimes qu’il commet contre le peuple syrien, et qu’il travaillait donc à créer un climat de tension et de peur dans la région pour réprimer la révolution. Il ne croit pas que le peuple syrien renoncera à ses revendications de liberté et de transition vers un État moderne.

Le porte-parole du Département d’État des États-Unis, Victoria Nuland, a publié une déclaration affirmant que « le discours de Bashar al-Assad est une nouvelle tentative du régime pour se cramponner au pouvoir et ne propose rien pour atteindre l’objectif du peuple syrien en matière de transition politique. » Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a également considéré le discours d’Assad comme n’apportant aucune contribution à la recherche d’une solution pour mettre fin à la terrible souffrance du peuple syrien, exprimant sa déception que le discours rejette l’élément le plus important de la déclaration de Genève, à savoir une transition politique et la formation d’un gouvernement de transition doté de pouvoirs exécutifs complets représentant tous les Syriens.

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a qualifié le discours de pathétique, considérant qu’Assad n’est pas seulement un tueur de son propre peuple, mais aussi sourd et aveugle. L’Union européenne a exprimé ses regrets quant à l’absence de volonté du régime syrien de rechercher une solution politique. La porte-parole de la Haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Catherine Ashton, a publié une déclaration commentant le discours d’Assad, affirmant qu’Ashton « regrette que le régime syrien ne soit pas prêt à s’engager dans une solution politique crédible à la crise syrienne. »

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