Dans des déclarations aux journalistes, Khaddam a affirmé : « Cette question n’est pas à l’ordre du jour, et il n’est pas envisageable pour un pays arabe de participer à l’envoi de forces en Irak. »
Il a ajouté : « Nous soutenons le peuple irakien dans tous les forums arabes et internationaux, et nous considérons que l’épreuve que traverse l’Irak est une épreuve pour toute la nation arabe. »
Il a souligné que « c’est le devoir de tous les pays arabes de soutenir le peuple irakien dans la restitution de sa souveraineté et dans le retour à l’exercice de ses droits naturels dans les cadres arabes et internationaux. »
La délégation irakienne se compose de 70 figures représentant divers partis irakiens (nationalistes, socialistes et nasséristes), dont Izz al-Din Mohammed Hassan al-Majid, cousin de Saddam Hussein.
En réponse à une question sur les fonds supposément déposés par l’ancien régime irakien dans des banques syriennes, Khaddam a déclaré : « Il y a certains fonds et certaines réclamations, et cette question est discutée dans un cadre technique. »
Pour sa part, al-Majid a déclaré que les Irakiens recherchent un soutien de tous les Arabes, pas seulement de la Syrie, et que la Syrie est le point de départ. Il a exprimé l’espoir de visiter bientôt de nombreux autres pays arabes.