Il a visité Al-Mukhtara après 21 ans. Khaddam : Les conditions sont difficiles, mais celles d’Israël le sont encore plus

publisher: القبس AL Qabas

Publishing date: 2002-05-22

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La paix est impossible avec les politiques de Sharon

Jumblatt : De grandes tempêtes approchent, mais je ne pense pas que nous ayons peur

Cette scène, à peine vieille de vingt et une heures sur vingt et un ans, montre le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam au Palais de Mukhtara au milieu d’une « démonstration » populaire. Les observateurs suggèrent qu’Abu Jamal (Walid Jumblatt) n’aurait pas favorisé cette démonstration puisque les conditions libanaises actuelles sont différentes de celles des autres périodes.

L’essentiel est que cette occasion a permis au chef du Parti socialiste progressiste, Walid Jumblatt, de « corriger » toutes les « imperfections » qui ont marqué ses relations avec Damas au cours des deux dernières années.

Avec Khaddam se trouvaient le membre du Commandement national du Parti Baas, le député Assem Qanso, et le général-major Ghazi Kanaan, chef de l’appareil de sécurité et de renseignement syrien au Liban.

Présence et Changements

Notamment, parmi les participants se trouvaient des délégations du Hezbollah et du Mouvement Amal, ce qui laisse entendre la possibilité de l’émergence d’un nouvel axe politique après des discussions accrues, y compris celles du président Emile Lahoud, sur les changements à venir dans la région.

Jumblatt a accueilli Khaddam, notant qu’« à certaines étapes, il y avait une divergence concernant le Liban et la spécificité libanaise, mais en des temps difficiles, Mukhtara fait partie du Levant, fait partie de la Syrie, fait partie de l’arabisme. »

Il a rappelé la période précédant l’établissement de la paix civile dans le pays, louant l’ancien chef d’état-major, le général Hikmat Shihabi, et le général-major Ghazi Kanaan. Il a déclaré : « Le sang libanais s’est mélangé au sang syrien et arabe pour la stabilité et la paix civile. »

Grandes Tempêtes

Jumblatt a observé que « de grandes tempêtes se profilent sur la région, mais je ne pense pas que nous en ayons peur ; nous avons enduré le pire et avons prévalu. »

Il a demandé à Khaddam de signer une photo de Jumblatt et de son fils, Taymour, en keffieh palestinien, « pour le passé et pour l’avenir, car la signature de la Syrie est précieuse pour nous aujourd’hui. »

Différentes Interprétations

Le vice-président syrien a noté qu’« il y avait différentes interprétations sur certaines questions secondaires, mais sur les questions principales, la position a été et restera unifiée. »

Il a enregistré le rôle important de « frère Abu Taymour » dans la chute de l’Accord du 17 mai (entre le Liban et Israël), qui aurait lié le Liban et porté un coup sévère à la Syrie, rappelant la « position significative de Jumblatt, où il a combattu et lutté pour renverser l’accord. » Il a également mentionné que ce qui se passe en Palestine ne cible pas seulement le peuple palestinien, mais tous les Arabes et leur capacité à survivre.

Il a ajouté : « Dans la mesure où les Arabes s’unissent pour soutenir l’intifada, ils peuvent mettre les pieds sur le bon chemin. Certes, les conditions sont difficiles, mais celles de l’ennemi sont pires. L’avenir est à nous, et la situation internationale ne semble pas prometteuse. Ce qui compte, c’est la ténacité, et l’histoire se répète. »

Pas D’intérêt à Répondre

En réponse aux questions des journalistes, Khaddam a déclaré : « Les conditions posées par Ariel Sharon pour que la Syrie rejoigne la conférence de paix ne valent pas la peine d’être répondues. »

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