Lors de sa rencontre hier avec une délégation du Conseil national tribal irakien, dirigée par le cheikh Ali Hussein al-Shaalan, Khaddam a nié que la Syrie constitue une menace ou une source de tension pour la stabilité américaine, exprimant l’espoir que certains politiciens américains comprendront les préoccupations et les intérêts des autres.
La politique de la Syrie est claire
Il a décrit ces pressions comme étant purement médiatiques, soulignant que « la Syrie est un pays avec une politique nationale claire, des ambitions et des terres occupées, en plus des questions de la Palestine et de l’Irak, qui sont des préoccupations centrales pour la Syrie ».
Il a ajouté : « Nos portes sont ouvertes au dialogue avec tous les frères irakiens, avec le peuple irakien dans toute sa diversité et ses segments. De plus, de nombreux membres du Conseil de gouvernement irakien sont des amis de la Syrie, et la plupart d’entre eux ont encore des bureaux ici. » Il a souligné la nécessité de distinguer entre les motivations derrière la formation du Conseil de gouvernement et les forces qui le façonnent.
Contre les assassinats
En ce qui concerne la situation sécuritaire en Irak, Khaddam a affirmé que les assassinats ne sont pas la solution pour faire face aux circonstances difficiles, notant que « lorsque l’État disparaît, la sécurité s’évanouit et le pays se transforme en jungle ».
Concernant la possibilité de diviser l’Irak, le vice-président syrien a déclaré que toutes les autorités et factions irakiennes s’accordent sur le danger d’une telle situation.
Il a ajouté : « Nous avons confiance dans le patriotisme et le courage de nos frères irakiens pour préserver l’unité et la souveraineté nationale de leur pays. »