Khaddam appelle à une intervention étrangère similaire à celle en Libye : Al-Assad connaîtra le même sort que Kadhafi

publisher: الراي

Publishing date: 2011-11-14

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En Algérie – UPI – L’ancien vice-président syrien, Abdul Halim Khaddam, qui a fait défection du régime au pouvoir il y a plusieurs années, a exhorté la Ligue arabe à accélérer ses mesures punitives contre la Syrie comme elle l’a fait avec la Libye, appelant à une intervention étrangère dans son pays. Dans une déclaration au journal algérien « El Chourouk », il a considéré la décision de suspendre l’adhésion de la Syrie à la Ligue arabe comme « une étape positive mais maladroite car elle donne (au président syrien) Bachar al-Assad un nouveau délai pour rester au pouvoir. »

Khaddam a déclaré : « La Ligue arabe a pris la décision de geler, sachant que le président Assad ne recourra à aucun changement. » Il a appelé la Ligue arabe à « élever ses décisions au Conseil de sécurité et à prendre les mêmes mesures qu’avec la Libye en mars de l’année dernière. » Khaddam considère que l’initiative arabe « n’a pas suivi la direction souhaitée par le peuple syrien, n’a pas adopté sa cause centrale, qui est le renversement du régime. Au lieu de cela, elle donne au président Bachar al-Assad l’opportunité de continuer au pouvoir. » Il a déclaré : « Nous ne demandons pas le renversement de l’État mais du système politique qui s’en est emparé. »

Khaddam prévoyait que le président Bachar al-Assad subirait le même sort que Kadhafi et appelait à une « intervention étrangère car le gouvernement syrien est devenu un gouvernement d’occupation et ne reflète pas la dimension nationale, comme en témoignent les milliers de tués, détenus et disparus. » Il a déclaré : « Ceux qui rejettent l’intervention militaire en Syrie doivent trouver une alternative pour renverser un régime qui utilise une force militaire écrasante contre un peuple désarmé qui n’a que sa gorge. » Khaddam considère qu' »l’Iran a mis tout son poids en Syrie, mais il ne pourra pas mettre plus de poids que cela. Il a envoyé des armes et des conseillers de guerre. Quant au Hezbollah, il ne peut pas intervenir car il sait que toute implication avec la Syrie aura des répercussions négatives sur le parti. »

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