Khaddam : c’est Al-Assad qui donne l’ordre de tuer et j’espère une intervention militaire internationale en Syrie

publisher: وكالة زاد الاردن الاخبارية zad agency

Publishing date: 2011-11-29

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Abdel Halim Khaddam, ancien vice-président syrien, a appelé le président Bachar al-Assad à démissionner et à quitter son poste, le mettant en garde contre un destin similaire à celui du défunt colonel Mouammar Kadhafi. Selon Khaddam, Assad partage des traits avec l’ancien dirigeant libyen, tant en termes d’actions que de circonstances actuelles.

Cependant, Khaddam a souligné que la révolution actuelle en Syrie n’est pas sectaire mais une révolution contre le régime. Il a ajouté en disant : « Cette révolution n’est pas dirigée contre la secte alaouite, mais contre la famille au pouvoir, ses crimes, et son régime oppressif et corrompu. Ceux responsables de tous les crimes de Bachar al-Assad sont ceux qui ont participé à la planification et ont donné les ordres d’exécution. »

Concernant la possibilité que le scénario libyen se répète en Syrie, Khaddam a déclaré : « Le scénario libyen pourrait être le dernier scénario. Personnellement, j’espère que la communauté internationale intervienne militairement et résolve le problème actuel, car y mettre fin évite des pertes et des destructions dans le pays, et contribue à réaliser une stabilité globale dans la région. »

Khaddam a annoncé sa défection à la fin de 2005 après la détérioration de sa relation avec le président syrien Bachar al-Assad, et il a continué à appeler au changement pacifique.

En ce qui concerne sa connaissance de la nature de Bachar al-Assad, Khaddam a déclaré : « J’ai essayé de l’aider lorsqu’il est devenu président, mais son problème est qu’il écoute beaucoup et change fréquemment son point de vue. Si vous lui présentez un sujet le matin, n’importe quel visiteur le soir peut changer ses convictions… Bachar est une personne indécise et émotionnelle. »

Khaddam confirme que Bachar al-Assad « est celui qui donne les ordres pour tuer. Il y a un groupe de ses proches et des appareils de sécurité qui le pointent du doigt, mais le décideur en fin de compte est Bachar al-Assad, » selon Khaddam.

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