Khaddam condamne le régime syrien

publisher: FRANCE 24

Publishing date: 2008-08-31

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Khaddam, qui vit en exil à Paris, commentant la condamnation à perpétuité avec travaux forcés prononcée par contumace contre lui par le tribunal pénal militaire de Damas, a déclaré que cette décision « exprime l'état d'étouffement, d'anxiété et de détresse dans lequel se trouve le régime ». ce que nous vivons en Syrie. »

L'ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a estimé samedi que la condamnation à perpétuité avec travaux forcés prononcée contre lui par contumace à Damas exprime « l'état d'étouffement » que connaît le régime syrien et son « isolement interne ».

Khaddam a déclaré dans un communiqué, commentant la peine de travaux forcés à perpétuité prononcée contre lui par contumace par le tribunal pénal militaire de Damas, que cette décision « exprime l'état d'étouffement, d'anxiété et de détresse que connaît le régime en Syrie en raison à son isolement interne et à la haine des citoyens envers le régime qui a transformé la Syrie en une grande prison et a accru les souffrances de son peuple à cause de... « la tyrannie et la corruption »

Khaddam a souligné dans un communiqué publié par son service de presse, dont copie a été reçue par l'Agence France-Presse, que "cette mesure et d'autres ne l'intimideront pas et ne lui feront pas perdre sa détermination".

Dans sa déclaration, Khaddam a critiqué ce qui a été déclaré dans la décision judiciaire concernant ses « contacts avec un pays étranger et son incitation à mener une agression contre la Syrie, sans préciser ce pays ni les faits allégués », accusant le régime syrien « d'abandonner l'indépendance, la souveraineté et la dignité de la Syrie, en utilisant la répression pour la protéger et la poursuivre. »
Khaddam a également répondu à son accusation d’avoir contacté Israël en disant : « Les Syriens et l’opinion publique arabe connaissent le rôle qu’Israël joue pour protéger le régime corrompu et tyrannique et les pressions qu’il exerce pour briser son isolement et ouvrir la porte au dialogue avec lui. .»
Khaddam a été condamné, selon le texte du jugement, dont une copie a été reçue par l'Agence France-Presse, pour « complot en vue d'usurper l'autorité politique et civile, ses liens illégaux avec l'ennemi sioniste et atteinte au prestige de l'État ». sentiment d’État et national, dont le plus grave est de comploter contre un pays étranger pour encourager l’agression contre la Syrie, pour laquelle il a été puni de la prison à vie. »

Khaddam a fait défection en 2005 après avoir critiqué la politique étrangère syrienne, notamment au Liban, et lors de son exil en 2006, il a fondé le Front de salut national, qui comprend des opposants syriens, notamment les Frères musulmans.
Khaddam a appelé à travailler à « un changement pacifique en Syrie en renversant le régime dictatorial » et en construisant « un État démocratique moderne en Syrie basé sur la citoyenneté ».

Khaddam a confirmé après son asile à Paris qu'il était « pleinement convaincu » que le président syrien Bachar al-Assad « avait donné l'ordre » d'assassiner l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en février 2005.
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