Khaddam : « Ce verdict reflète l’état d’étouffement, d’anxiété et d’étroitesse que le régime syrien traverse en raison de son isolement interne et de la haine des citoyens envers le régime, transformant ainsi la Syrie en une grande prison et aggravant la souffrance de son peuple en raison de sa tyrannie et de sa corruption. »
L’ancien Vice-Président de la Syrie, Abdul Haleem Khaddam, estime que le verdict de réclusion à perpétuité prononcé contre lui par contumace à Damas reflète l' »état d’étouffement » que traverse le régime syrien et son « isolement interne ». L’Observatoire syrien des droits de l’homme a rapporté une déclaration de Khaddam commentant le verdict de réclusion à perpétuité prononcé contre lui par contumace par le tribunal militaire criminel de Damas.
Khaddam a déclaré : « Ce verdict reflète l’état d’étouffement, d’anxiété et d’étroitesse que le régime traverse en Syrie en raison de son isolement interne et de la haine des citoyens envers le régime, transformant ainsi la Syrie en une grande prison et aggravant la souffrance de son peuple en raison de sa tyrannie et de sa corruption. »
Dans la déclaration émise par son bureau de presse, Khaddam a affirmé que « cette action et d’autres ne l’intimideront pas et n’entameront pas sa détermination. » Plus tôt, l’avocat Hussam al-Din al-Habbash a déclaré que « le premier tribunal militaire criminel de Damas a unanimement pris sa décision de condamner Khaddam à 13 peines de prison différentes, la plus sévère étant la réclusion à perpétuité avec travaux forcés », selon la source. CNN a rapporté que Khaddam a critiqué dans sa déclaration ce qui a été mentionné dans le verdict judiciaire concernant sa « communication avec un État étranger et incitation à l’agression contre la Syrie », accusant le régime syrien de « négliger l’indépendance, la souveraineté et la dignité de la Syrie en utilisant la répression pour se protéger et se perpétuer. »
Khaddam a également répondu à l’accusation d’avoir contacté Israël en disant : « Les Syriens et le public arabe sont conscients du rôle qu’Israël joue pour protéger le régime dirigeant corrompu et tyrannique, ainsi que des pressions qu’il exerce pour briser son isolement et ouvrir la porte au dialogue avec lui », selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.