Khaddam : La survie d’Assad ou sa chute est décidée par la communauté internationale.

publisher: وكالات Agencies

Publishing date: 2014-06-04

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Abdel-Halim Khaddam, ancien vice-président du régime d’Assad qui a fait défection en 2005, a dénoncé « les élections fictives du régime que Bashar al-Assad est désireux d’organiser en défiance flagrante de la communauté internationale ». Khaddam a souligné que « l’Iran est responsable d’attirer l’État islamique en Syrie pour aider le régime d’Assad, car sa chute serait un coup douloureux pour le régime iranien. La chute d’Assad signifie incontestablement la remise en cause du rôle de l’Iran dans la région et affaiblira le rôle du Hezbollah au Liban.

 » Il a également souligné que « si les pays arabes fournissent des armes avancées aux Syriens, ils renverseront le régime d’Assad en un mois.

Il y a un besoin pressant d’unifier le soutien à l’opposition syrienne, qui a un besoin urgent de missiles antichar et anti-aériens, de missiles de moyenne et courte portée pour contrer les forces du régime. » Khaddam a évoqué le rôle de Bashar al-Assad dans l’envoi de terroristes en Irak après l’invasion dirigée par les États-Unis en 2003, confirmant qu’il y avait près de 1 800 détenus de différentes nationalités dans les prisons syriennes au début de l’invasion de l’Irak. Assad les a relâchés pour les envoyer en Irak commettre des attaques terroristes, selon une interview avec certains officiers proches de l’appareil de sécurité, ce qui a indigné les États-Unis.

L’ambassadeur des États-Unis en Syrie a rencontré Assad et lui a ordonné de fermer la frontière avec l’Irak, de retirer ses forces du Liban et de fermer les bureaux des organisations palestiniennes en Syrie, ce à quoi Assad s’est pleinement conformé. » Khaddam a conclu ses remarques en soulignant la passivité du monde à l’égard de la révolution syrienne et son silence ambigu à l’égard de ses crimes. Si l’Occident veut qu’Assad survive, il restera au pouvoir pendant plus de 20 ans. Et s’ils travaillent à le renverser, cela ne prendra pas plus d’un mois. Il a souligné que l’Occident ne devrait pas s’inquiéter des groupes extrémistes en Syrie, car ils cesseront d’exister avec la chute d’Assad. »

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