Khaddam : Le régime d’Assad est au bord de l’effondrement.

publisher: المستقبل

Publishing date: 2006-10-23

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Adresse aux Syriens dans un message vocal,

L’ancien vice-président syrien, Abdul Halim Khaddam, a adressé ses salutations pour l’Aïd al-Fitr et a rassuré le peuple syrien. Il a déclaré que le régime du président Bachar al-Assad est « au bord de l’effondrement » et que la « famille corrompue et ses associés » seront bientôt arrêtés. Il a promis de remplacer le régime « tyrannique » par un système démocratique « où prévaut l’État de droit et les institutions » et de « restaurer la Syrie dans sa gloire, sa vitalité et son statut. »

Khaddam a affirmé que la Syrie est marquée par « la stagnation » depuis de nombreuses années sous un régime qui a violé des principes sacrés, réprimé les libertés, violé la dignité humaine, promu des tabous, l’immoralité et la corruption, et semé la peur tout en causant d’immenses souffrances au peuple. Il a souligné que la plus grande tragédie de la Syrie est d’être gouvernée par un dirigeant despotique qui ne peut pas distinguer le bien du mal, la justice de l’injustice, le halal (permis) du haram (interdit), la vérité du mensonge. Ce dirigeant méprise le peuple et utilise les agences de sécurité pour protéger son oppression et sa corruption.

Il a exhorté les Syriens à se demander ce que Bachar al-Assad a fait à part répandre la corruption, augmenter les souffrances et prendre des décisions erronées qui ont conduit à l’échec de l’unité nationale et à l’isolement de la Syrie sur la scène internationale et dans le monde arabe, affaiblissant sa capacité à libérer le Golan et à soutenir le peuple palestinien.

Khaddam a rassuré les citoyens en déclarant que le régime corrompu et despotique est au bord de l’effondrement, et bientôt le dirigeant des opportunistes et des hypocrites qui se sont ralliés autour de lui connaîtra leur fin. Il a souligné que la famille corrompue et ses associés seront confrontés à la justice, et le changement ne consistera pas à remplacer un dirigeant par un autre, mais à instaurer un système démocratique où un État civil basé sur l’État de droit et les institutions prévaudra, avec le peuple comme source de l’autorité. Ce changement revitalisera la Syrie et lui rendra sa place et sa vitalité.

Il a exposé les objectifs du régime souhaité, qui sera choisi par le peuple, en abordant de manière « coordonnée et simultanée » des questions fondamentales. Ces objectifs comprennent la réforme politique, qui doit entraîner la libération des libertés publiques et individuelles, la participation politique et l’établissement d’une loi électorale permettant le libre choix. De plus, il y a la réforme économique, avec un programme visant à favoriser le développement économique, encourager l’investissement et promouvoir les initiatives individuelles. Les institutions de l’État et le système judiciaire doivent être réformés, en s’attaquant aux causes profondes de la corruption et en établissant un système de surveillance et de responsabilisation. Des réformes radicales sont également nécessaires dans le secteur de l’éducation. Une attention particulière doit être accordée à la jeunesse de la Syrie.

Il a conclu son message en appelant les Syriens à se « préparer pour un avenir proche où vous participerez à libérer le pays de l’injustice, de l’oppression, de la corruption et de la tyrannie. Vous réclamerez votre droit de choisir librement vos institutions constitutionnelles et les dirigeants du pays et de les tenir responsables dans le cadre d’un État démocratique où vous êtes l’autorité. »

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp