La Syrie considère les menaces israéliennes à son encontre comme faisant partie d’une guerre psychologique en cours, minimisant l’importance des sanctions prévues par la loi sur la responsabilité de la Syrie adoptée par le Congrès américain. Le vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam a déclaré lors d’une conférence de presse à Damas : « Nous ne sommes pas inquiets, et nous n’avons pas peur. Nous décidons si la réponse est bénéfique ou non. Nous décidons quand la confrontation sert nos intérêts ou les nuit. » Khaddam répondait à des questions de nombreux journalistes arabes et étrangers concernant les déclarations du chef d’état-major israélien, le général Moshe Ya’alon, sur la possibilité d’attaquer la Syrie.
Israël a mené une frappe aérienne sur un site habité par des réfugiés palestiniens en périphérie de Damas le 5 octobre. Le vice-président syrien a affirmé que la frappe israélienne était un message politique et non une opération militaire.
Il a minimisé l’importance des sanctions prévues par la loi sur la responsabilité de la Syrie adoptée par le Congrès américain, déclarant : « Il n’y a pas de commerce ou d’aide américains, et nos relations économiques sont très limitées. Cela ne nous préoccupe pas du tout. »
Il est prévu que le président américain George Bush signe la loi pour qu’elle entre en vigueur. Khaddam a décrit les relations avec les États-Unis comme tendues, affirmant que la politique américaine a pris une direction différente, adoptant une perspective israélienne qui va à l’encontre de nos intérêts.