Khaddam : L’expansion des colonies de peuplement dans le Golan fera échouer toute initiative de paix

publisher: الدستور

Publishing date: 2004-01-04

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La Syrie a accusé Israël hier de tenter de saboter toute chance de paix en doublant le nombre de colons juifs sur le plateau du Golan, occupé par Israël depuis 1967.

Le vice-président syrien, Abdel Halim Khaddam, a déclaré dans une déclaration à l’issue d’une réunion avec un groupe de chefs tribaux irakiens que cela faisait partie de la politique d’Israël visant à contrecarrer toute approche pacifique.

Le ministre israélien de l’Agriculture, Israel Katz, a annoncé mercredi que le gouvernement avait accepté de doubler le nombre de colons dans le Golan afin de renforcer le contrôle d’Israël sur le plateau stratégique avant d’entamer toute négociation de paix avec la Syrie. Actuellement, environ 17 000 colons résident sur le plateau du Golan, qui a été occupé par Israël en 1967.

Khaddam a déclaré que ce plan d’expansion, ainsi que les mauvais traitements continus infligés aux Palestiniens, confirmaient l’hostilité continue d’Israël envers la paix.

De plus, le vice-président syrien a exprimé l’espoir que les Irakiens retrouvent rapidement leur souveraineté et préservent l’unité nationale. Il a souligné qu’il existe un consensus national en Irak concernant la nécessité de mettre fin à l’occupation, de reconstruire l’État et de garantir la participation de tous les citoyens à la gestion des affaires du pays. Cela serait réalisé par le biais d’élections supervisées par les Nations Unies, aboutissant à la formation d’un conseil législatif chargé de rédiger une constitution. Il a ajouté : « Il existe également un consensus sur l’importance de préserver l’unité nationale et d’empêcher la désintégration de la nation, car toute faille dans le processus d’édification de la nation aurait des effets dangereux et néfastes sur tous les Irakiens ».

Interrogé sur le désir des Kurdes de créer une fédération, Khaddam a répondu que les décisions relatives à la structure constitutionnelle, juridique ou politique de l’Irak devraient être prises par le peuple irakien par le biais d’élections libres. Il a ajouté qu’aucune perspective ne devrait être adoptée avant que le peuple iraquien n’ait eu son mot à dire sur la question. Khaddam a également mentionné les discussions en cours entre la Syrie, la Turquie et l’Iran concernant la situation en Irak. Il a souligné que tous les pays arabes, ainsi que la Turquie et l’Iran, étaient préoccupés par la situation et reconnaissaient les dangers de sa continuation. Leurs revendications incluent la libération de l’Irak, le transfert du pouvoir aux Irakiens et la fin de l’occupation.

Vendredi, le département d’État américain a annoncé son opposition continue à l’établissement de nouvelles colonies israéliennes dans les territoires occupés, dans l’attente de clarifications de la part d’Israël concernant son projet d’extension des colonies sur le plateau du Golan.

Le porte-parole adjoint du département d’État, Adam Ereli, a déclaré : « Nous avons reçu une réponse, mais elle manque de clarté » concernant la position des autorités israéliennes. Il a ajouté que les États-Unis restaient clairement opposés à la création de nouvelles colonies israéliennes, les jugeant improductives et préconisant leur cessation.

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