Khaddam met en garde contre le plan d’intervention américain contre l’Irak

publisher: الدستور

Publishing date: 2002-09-06

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Le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a lancé hier un avertissement à Paris concernant les conséquences potentielles d'une intervention militaire américaine en Irak. Il a souligné qu'une telle intervention entraînerait de « graves conséquences » pour l'ensemble de la région du Moyen-Orient. A l'issue d'une rencontre avec le président français Jacques Chirac à l'Elysée, Khaddam a souligné l'alignement des perspectives françaises et syriennes sur la question irakienne.

S'adressant aux journalistes, il a déclaré : "Nos discussions ont été conformes à l'objectif d'assurer la sécurité et la stabilité dans la région et d'éviter toute opération militaire en Irak".

Khaddam a ajouté : « Une intervention militaire contre l'Irak aurait non seulement de graves répercussions sur l'Irak lui-même, mais aussi sur l'ensemble de la région et même au-delà. »

Interrogé sur le retour potentiel des inspecteurs internationaux du désarmement en Irak, Khaddam a souligné que "toutes ces questions seront discutées entre les Nations Unies et l'Irak".

En conclusion des discussions, l'Elysée a annoncé : "Le président de la République a présenté la position de la France, qu'il avait précédemment exprimée publiquement lors de la réunion des ambassadeurs et à Johannesburg", en marge du Sommet de la Terre.

Chirac a exprimé son opposition à toute action « unilatérale », soulignant que la décision concernant une éventuelle intervention en Irak devrait être prise par le Conseil de sécurité de l'ONU si Bagdad continue de refuser le retour des inspecteurs du désarmement.

L'Elysée a en outre déclaré que Chirac et Khaddam ont également discuté de diverses questions régionales, notamment de la situation entre Israël et les Palestiniens, ainsi que des relations entre Israël, la Syrie et le Liban.

Khaddam a salué le rôle de la France, la considérant comme un acteur clé dans la région. Il a exprimé sa grande appréciation pour la politique du président Chirac, soulignant sa compréhension des complexités du Moyen-Orient.

Au niveau bilatéral, Chirac et Khaddam ont discuté "des progrès de la coopération administrative", dans la mesure où la France peut apporter son aide à la modernisation de l'administration syrienne, comme l'a déclaré l'Elysée Palac.
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