Khaddam minimise l’importance de la conférence des Amis du Peuple Syrien et critique la déclaration de Maliki.

publisher: راديو سوا Radio Sawa

Publishing date: 2012-04-01

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M. Abdel Halim Khaddam, l’ancien vice-président syrien, a minimisé l’importance de la conférence des Amis du Peuple Syrien qui s’est tenue en Turquie lors d’une interview avec « Radio Sawa. » Il a déclaré que toute conférence qui ne décide pas de former une alliance militaire internationale pour renverser le régime d’Assad ne sera pas bénéfique. M. Khaddam a souligné que le peuple syrien ne fait pas face uniquement au régime, mais aussi à une alliance composée de l’Iran, de l’Irak et de la Russie.

Il s’est étonné des déclarations de Nouri al-Maliki, le Premier ministre irakien, et a ajouté à Radio Sawa : « Tout le monde devrait réaliser que le peuple syrien ne fait pas face uniquement au régime, mais aussi à une alliance internationale composée de l’Iran, de la Russie et de l’Irak, dans le but de contrôler la région. »

M. Khaddam a déclaré : « Je suis surpris par la position de Maliki lorsqu’il s’oppose à l’intervention militaire étrangère en Syrie. N’a-t-il pas gouverné avec son parti en Irak sous le parapluie américain et avec une décision américaine depuis la chute de Saddam Hussein ? »

En ce qui concerne l’appel de la Ligue arabe à se rendre au Conseil de sécurité de l’ONU pour adopter une résolution en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, M. Abdel Halim Khaddam a déclaré : « Nabil Arabi et d’autres responsables arabes vivent en dehors de la réalité. Tout d’abord, le Conseil de sécurité ne prendra pas de décision en vertu du Chapitre VII en raison du veto russe et chinois, et les Arabes se sont déjà rendus au Conseil de sécurité auparavant et ont été déçus par la Russie. »

Le conférencier a précisé que « Nabil Arabi essaie de donner à Bashar al-Assad de nouvelles opportunités. Tous les Syriens tiennent Nabil Arabi et ceux qui sont derrière lui pour responsables de tout le bain de sang en Syrie en raison de la légitimité qu’ils ont accordée à Bashar al-Assad. »

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