Abdel Halim Khaddam, l’ancien vice-président syrien et figure de l’opposition basée à Paris, a déclaré que toute négociation avec le régime actuel en Syrie ou même toute considération de telles négociations serait considérée comme une « trahison nationale ».
Lors d’une interview accordée au journal algérien Al-Shorouq, publiée sur son site web mardi soir, Khaddam a affirmé : « Ce régime a commis des actes de génocide et de destruction, entraînant la mort de plus de 100 000 Syriens, la destruction de 40% de la Syrie et la perpétration de massacres sectaires. Toute négociation avec le régime ou toute contemplation de négociations serait considérée comme une trahison de la nation. »
Il a ajouté : « Nous n’engagerons le dialogue que lorsque nous serons debout sur la tombe de Bachar al-Assad. Le dialogue avec lui est impossible. Bachar sera renversé. Ce criminel a utilisé l’armée, qui a été créée pour protéger le peuple syrien, pour en faire un instrument de meurtre des Syriens. »
Khaddam a également lancé une attaque virulente contre l’envoyé conjoint de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, en affirmant : « Brahimi est incompétent et ne possède pas les qualifications requises pour ce rôle. L’opposition syrienne le rejette car il est arrivé pour établir un dialogue avec Bachar al-Assad, qui n’est devenu rien de plus qu’un meurtrier et un chef de gangs. »