Khaddam : Nous ne le punirons pas à cause de la poignée de main. Hawatmeh: J’ai apporté un message de Weizman en Syrie sur les négociations

publisher: القبس AL Qabas

Publishing date: 1999-02-12

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Amman, Damas – Reuters : Le secrétaire général du Front Démocratique pour la Libération de la Palestine (FDLP), Nayef Hawatmeh, a confirmé qu’il avait transmis un message du président israélien Ezer Weizman à la Syrie concernant les négociations de paix, après avoir échangé une poignée de main à Amman lors des funérailles du roi Hussein.

Hawatmeh a raconté les détails de sa rencontre avec Weizman, en précisant que ce dernier est entré de manière inattendue dans une salle du palais de Raghdan, où Hawatmeh et des députés arabes israéliens étaient présents. Il a confirmé que le président israélien avait initié une poignée de main et engagé une discussion sur les obstacles au processus de paix, avec les députés arabes israéliens faisant office de traducteurs.

Hawatmeh a de nouveau justifié la poignée de main en déclarant : « Nous comprenons que des ennemis se rencontrent et négocient ; les ennemis doivent se rencontrer pour faire la paix. Nous sommes des partisans de solutions globales basées sur l’application des résolutions des Nations Unies, qui appellent à mettre fin à l’occupation, à établir un État palestinien sur le sol national et au retour des réfugiés. »

Il a réaffirmé le soutien du FDLP à la déclaration de l’État palestinien le 4 mai prochain et a exhorté l’Autorité palestinienne à ne pas retarder cette annonce, car tout retard serait une perte pour les Palestiniens.

La Syrie pas concernée

Pour sa part, le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a affirmé que son pays ne tiendrait pas le dirigeant du FDLP responsable pour avoir serré la main du président israélien, en déclarant que de telles actions relevaient de la responsabilité de son organisation.

En réponse aux journalistes à Damas, Khaddam a déclaré : « Si un leader de l’opposition serre la main ou non, c’est son affaire. S’il fait une erreur, son organisation le tiendra responsable, et s’il a raison, son organisation devrait le récompenser. »

Il a ajouté : « Quant à l’opposition, notre politique ne se base pas sur les positions de l’opposition palestinienne. La politique de la Syrie en ce qui concerne la question palestinienne n’est pas liée ni aux loyalistes palestiniens, ni à l’opposition. En Syrie, nous considérons que la cause palestinienne est une cause syrienne, tout comme la question du plateau du Golan. »

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Articles Récents


Dossiers Khaddam : mes premiers contacts avec Bachar el-Assad

2025-02-12

Dans la première partie d’une série en trois parties, Al Majalla présente des extraits exclusifs des mémoires de l’ancien vice-président syrien Abdul Halim Khaddam, notamment la manière dont il a contribué à remplacer un Assad par un autre. Al Majalla Pour marquer le 20e anniversaire de l’assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri, survenu le […]

Les mémoires de Khaddam… « lettres d’amour et de menaces » entre Reagan et Assad… L’Amérique se retire du Liban, Israël se retire et la Syrie « est isolée »

2024-10-28

Damas libère le pilote américain au milieu des tournées en navette de l’envoyé de la Maison Blanche Rumsfeld… et Washington déjoue une visite secrète de Hikmat Al-Shihabi Au milieu des échanges militaires entre les États-Unis et la Syrie au Liban, la maladie du président Hafez al-Assad, les ambitions de pouvoir du colonel Rifaat et l’intensification […]

Les mémoires de Khaddam… un affrontement américano-syrien au Liban… et l’envoyé de Reagan demande une rencontre avec Rifaat al-Assad après que « Monsieur le Président » soit tombé malade

2024-10-27

Khaddam menace l’ambassadeur de Washington d’une « expulsion immédiate »… et d’un échange de bombardements syro-américains Le président Ronald Reagan a tenté de contenir la crise avec le président Hafez al-Assad après le bombardement des « Marines » et les tirs d’artillerie, en envoyant son envoyé spécial, Donald Rumsfeld, à Damas le 20 novembre 1983. Rumsfeld, ancien secrétaire à […]