Khaddam… Tous les pays arabes sont conscients du danger de la poursuite de la situation actuelle en Irak.

publisher: كونا Kuna

Publishing date: 2004-01-30

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Le Vice-Président syrien Abdel Halim Khaddam a souligné que tous les pays arabes, la Turquie et l’Iran reconnaissent la gravité de la situation actuelle en Irak et prônent le transfert du pouvoir au peuple irakien. Khaddam a fait ces remarques lors d’une conférence de presse à la suite de sa réunion aujourd’hui avec une délégation représentant les tribus irakiennes. Il a déclaré que les discussions ont porté sur l’impératif de reconstruire l’État irakien, de permettre la participation de tous les Irakiens à la gestion des affaires de leur pays, de déterminer leur avenir et de mener des élections sous la supervision des Nations Unies. L’objectif de ces élections serait de choisir un conseil législatif élu chargé d’élaborer une constitution pour le pays. Khaddam a également souligné que « il y a un consensus national sur l’importance de maintenir l’unité, et il n’existe aucune différence qui puisse compromettre cette unité, car toute lacune dans le processus de reconstruction nationale aurait des conséquences graves pour toutes les composantes et sectes de la population irakienne. » Il a ajouté : « La Syrie déploie des efforts importants pour apporter une assistance au peuple irakien et atténuer sa souffrance. Nous espérons que le peuple irakien atteindra rapidement ses intérêts nationaux. »

En réponse à une question concernant l’établissement du fédéralisme en Irak, en particulier dans le nord, Khaddam a déclaré : « Toutes les questions concernant la structure politique, juridique ou constitutionnelle de l’Irak sont décidées par le peuple irakien par le biais d’élections. Personne ne peut adopter un point de vue ou mettre en œuvre de telles mesures tant que le peuple irakien n’a pas eu son mot à dire. » En ce qui concerne la politique d’Israël visant à augmenter les colonies dans le plateau du Golan et à allouer des fonds à cette fin, il a souligné que les actions israéliennes visent à saper toute approche pacifique et le projet sioniste, qui va à l’encontre des intérêts des nations arabes et islamiques. Interrogé sur la médiation turque entre la Syrie et Israël, Khaddam a commenté : « C’est ce que j’entends en ce moment. » En réponse aux questions concernant les déclarations des responsables israéliens concernant le ciblage de Damas et les menaces dirigées contre la Syrie, Khaddam a reconnu : « Chaque jour, il y a des déclarations en provenance d’Israël, et la politique israélienne nous est claire. Nous suivons une démarche qui sert nos intérêts nationaux et assure l’avenir de notre pays. Et par ‘notre pays’, je ne veux pas dire seulement la Syrie mais toute la nation arabe. »

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