L’ancien vice-président syrien Abdul-Halim Khaddam a minimisé l’importance de la tenue d’une conférence des Amis de la Syrie, soulignant que toute conférence qui ne décide pas de former une alliance militaire internationale pour renverser le régime du président Bachar al-Assad n’a aucun avantage.
Khaddam a déclaré dans une déclaration exclusive à « Radio Sawa » : « De telles conférences sont symboliques et ne produiront rien qui conduise à répondre aux demandes du peuple syrien en matière de liberté et de démocratie. »
Il a exprimé sa conviction qu’une conférence qui ne part pas de la base de l’utilisation de la force militaire pour dissuader le régime de Bachar et sauver le peuple syrien n’aura aucune importance.
Khaddam croyait que le peuple syrien ne résiste pas seulement au régime syrien, mais résiste également à une alliance comprenant l’Iran, l’Irak et la Russie. Il a exprimé son étonnement face aux déclarations du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, qui s’est opposé à une intervention militaire en Syrie, affirmant que Maliki et son parti dirigent l’Irak après la chute du régime de l’ancien président irakien Saddam Hussein sous le parapluie américain et par décision américaine.
