La « Front de Salut » de l’opposition syrienne tient sa conférence fondatrice à Londres.

publisher: الحدث AL Hadath

Publishing date: 2006-06-04

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Khaddam met en garde contre le risque que la Syrie puisse devenir une « bouchée tentante » pour les avides.

La Front de Salut National Syrien, qui compte parmi ses membres l’ancien Vice-Président syrien Abdul Halim Khaddam et les Frères musulmans, a tenu une réunion le dimanche 4 juin 2006 à Londres pour discuter d’un plan d’action visant un changement démocratique en Syrie, comme l’a rapporté un correspondant de l’Agence France-Presse.

La « Conférence Fondatrice » de la Front de Salut National Syrien, qui se déroulera sur deux jours à l’Hôtel Dorchester dans la capitale britannique, rassemblera environ cinquante figures opposantes, en particulier de partis kurdes, indépendants et communistes, aux côtés de Khaddam et de l’Observateur Général des Frères musulmans, Ali Sadreddine al-Bayanouni.

Khaddam a mis en garde contre le risque que la Syrie puisse devenir une « bouchée tentante » pour les avides, tandis qu’Ali Sadreddine al-Bayanouni a souligné que le changement n’a jamais été facile ni facilité, surtout dans les circonstances actuelles.

Khaddam a déclaré dans son discours d’ouverture lors de la conférence : « Le régime syrien actuel est un régime d’individualisme, de famille et d’entourage qui contribue à la propagation de la corruption et de la peur. » Il a souligné qu’il n’y a « pas d’autre choix que pour les Syriens de choisir la voie du changement et de la démocratie. » Il a ajouté : « Le régime est sur le point de tomber… quand la personne portant la parole est arrêtée, et quand la personne portant l’idée est arrêtée, et quand les mots deviennent plus puissants que l’épée, cela signifie que le régime est sur le point de tomber. » Cependant, il a reconnu qu’il y a « d’importants défis sur le chemin du changement, et nous devons reconnaître ces défis et travailler pour les surmonter. »

De son côté, al-Bayanouni a déclaré : « L’autorité en Syrie essaie de soutenir son existence à travers trois axes : l’axe interne en ralliant sous le drapeau national, en argumentant qu’un ennemi extérieur menace la Syrie et que tous les citoyens du pays devraient s’unir autour du régime pour défendre leur patrie ; l’axe arabe et islamique, où l’autorité s’efforce de se présenter comme un rempart contre les forces étrangères, et l’axe international, où cette autorité promeut l’idée que l’alternative serait le chaos et, en retour, cherche à conclure des accords avec les puissances étrangères au détriment de nos grandes questions nationales. » Al-Bayanouni a appelé à « dénoncer la tyrannie, la corruption et la capitulation face aux forces internationales… renforcer les relations politiques avec le monde qui nous entoure, renforcer les liens avec les milieux arabes et islamiques, et faire des efforts continus pour isoler la clique au pouvoir officiellement, populièrement et internationalement selon un processus bien planifié et calculé ».

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