« La Syrie continuerait à suivre une politique visant à contrecarrer la mise en œuvre du 17 mai ».

publisher: UPI

Publishing date: 1983-11-20

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La Syrie, principal soutien des groupes libanais opposés au gouvernement soutenu par les États-Unis du président Amin Gemayel, a déclaré dimanche à Donald Rumsfeld, le nouvel envoyé spécial du Moyen-Orient du président Reagan, qu’elle ne modifierait pas ses politiques.

Donald Rumsfeld, l’envoyé, a rencontré le ministre des Affaires étrangères syrien Abdel Halim Khaddam, qui lui a dit que la Syrie continuerait à suivre une politique visant à contrecarrer la mise en œuvre de l’accord de retrait des troupes israéliennes du Liban du 17 mai.

La radio de Damas, contrôlée par l’État, a cité Khaddam en disant à Rumsfeld que « la politique de la Syrie est immuable concernant le Liban, basée sur le retour de l’unité et de la souveraineté libanaises, et la réalisation du retrait total des forces israéliennes occupant le Liban, sans conditions ni gains de leur invasion de 1982. »

L’accord israélo-libanais négocié par les États-Unis prévoit le retrait des forces israéliennes du sud du Liban si quelque 40 000 soldats syriens et 9 000 combattants palestiniens sont également retirés.

L’accord accorde à Israël des droits de patrouille dans le sud du Liban et prévoit des relations israélo-libanaises normales à terme. La Syrie affirme que le pacte met en danger la sécurité syrienne et viole la souveraineté libanaise.

La Syrie exerce une influence considérable au Liban. Elle soutient les miliciens musulmans druzes et chiites libanais dont les attaques ont empêché le gouvernement de Gemayel de s’établir en tant qu’autorité dominante dans le pays.

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