Le ministre syrien des Affaires étrangères Abdul Halim Khaddam est sorti aujourd'hui d'un petit-déjeuner avec le secrétaire d'État Henry A. Kissinger et a exprimé son pessimisme quant aux perspectives de paix entre la Syrie et Israël. "Toutes les portes de la paix sont fermées", a déclaré Khaddam aux journalistes. "Il n'y a rien à dire".
Khaddam n'a pas assisté à un dîner pour les membres de la Ligue arabe organisé hier soir par Kissinger à la Mission des États-Unis auprès des Nations Unies, au cours duquel le secrétaire a déclaré que le but de ses consultations avec les responsables étrangers participant à la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies était de « déterminer comment procéder entre Israël et la Syrie, si les parties le souhaitent.
Ce dîner, le troisième que Kissinger donne pour la Ligue arabe depuis qu'il est devenu secrétaire d'État en 1973, a réuni 11 ministres des Affaires étrangères et des représentants de huit autres États arabes.
