Le ministre syrien des Affaires étrangères, Abdel-Halim Khaddam, a conclu jeudi 13 novembre sa visite de quatre jours en Inde en déclarant qu'il pensait que l'accord du Sinaï entre Israël et l'Égypte serait contrecarré par l'opposition arabe et qu'Israël « ne bénéficierait pas des gains tirés de l'accord ». Accord du Sinaï".
Le dernier jour de sa visite, le ministre syrien des Affaires étrangères, qui est également vice-Premier ministre de son pays, a rencontré pendant 30 minutes la Première ministre indienne Indira Gandhi.
Il a déclaré que ses discussions avec elle et d'autres dirigeants indiens portaient sur la situation internationale, les moyens de consolider le mouvement des non-alignés et la coopération économique entre les deux pays.
Lors d'une conférence de presse à la fin de sa visite, M. Khaddam a déclaré qu'aucune force ne pourrait forcer une partition du Liban, aujourd'hui déchiré par des conflits entre factions entre chrétiens et musulmans.
Il a déclaré que la Syrie défendrait le Liban et ferait tout son possible pour préserver l'unité et l'intégrité territoriale du pays. Il a déclaré que toute tentative de partition serait considérée comme une trahison envers le peuple libanais et la « nation arabe dans son ensemble ».
Sa visite fait suite à celles d’autres diplomates arabes de haut rang. Et récemment, l'Arabie saoudite, le Koweït et les Émirats arabes unis ont révélé leur intention de réaliser un investissement important dans le programme de production d'électricité de l'Inde.
lors de la conférence de presse qui a suivi sa rencontre avec Mme Gandhi, M. Khaddam s'est davantage attardé sur le conflit israélo-arabe que sur les questions économiques.
Il a déclaré que l'accord de paix du Sinaï entre l'Égypte et Israël serait contrecarré par les nations arabes... empêchant ainsi Israël de récolter les bénéfices de la colonie. Il a également déclaré que certaines puissances tentaient de détourner l'attention du conflit israélo-arabe vers les événements au Liban... actuellement en proie à de violents conflits entre factions. Il a déclaré que la Syrie ne resterait pas les bras croisés et ne permettrait aucune tentative de partition du Liban. Il a qualifié la partition de trahison envers le peuple libanais et envers ce qu'il a appelé la nation arabe dans son ensemble.