Des sources diplomatiques ont informé « Al-Hayat » qu’un « projet d’accord de coopération militaire dans le domaine de la formation » a été remis au chef de l’Administration de l’Orientation Politique de l’armée syrienne, le général Mahmoud Ammar, lors de sa visite à Ankara il y a quelques semaines. Bien que rien n’ait été officiellement annoncé concernant le « projet d’accord » à Damas, Çelikol a déclaré que les deux parties « ont commencé à coopérer sur des questions de formation militaire. »
Les relations entre Ankara et Damas ont commencé à évoluer dans divers domaines après la signature d’un mémorandum en octobre 1998. La visite du vice-président syrien, Abdul-Halim Khaddam, à Ankara à la fin de l’année dernière a contribué au développement de ces relations. L’ambassadeur a mentionné que Khaddam « a proposé un accord global entre les deux pays, et il a été entendu que la conclusion d’un tel accord et la déclaration des principes seraient bénéfiques pour les deux pays. Cependant, les négociations n’ont pas abordé l’essence de ces deux questions. »
La première série de pourparlers sur la « déclaration des principes » a eu lieu en mars de l’année dernière, avec la participation du vice-ministre turc des Affaires étrangères, Oğuz Ziyal, et de l’ambassadeur syrien adjoint aux Affaires étrangères, Suleiman Haddad. Çelikol a déclaré : « Le travail est en cours à travers les ambassades des deux pays pour finaliser une déclaration de principes qui comprend un certain nombre de réglementations régissant leurs relations. »
Parallèlement, Damas appelle à la signature d’un accord final sur la division des eaux du fleuve Euphrate, remplaçant l’accord intérimaire de 1987, et coordonne avec l’Irak pour « une position arabe unifiée » sur cette question. L’ambassadeur a noté qu’il « est nécessaire de discuter de cette question, comme d’autres questions communes. La Turquie est bien consciente de l’importance de la question de l’eau pour la Syrie, nous n’avons donc aucune intention d’ignorer les préoccupations syriennes ou d’utiliser l’eau comme un outil politique. »
Il a ajouté que la commission technique syro-turco-irakienne, qui ne s’est pas réunie depuis le début des années 1990, reprendra ses réunions « lorsque la situation mûrira, et nous croyons que le dossier de l’eau est l’un des sujets réglementés pour la coopération bilatérale avec les pays voisins. »