Au cours d’une conversation entre le secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique et président du Præsidium du Soviet suprême de l’URSS, L. I. Brejnev, et un membre du Politburo du Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique et ministre des Affaires étrangères de l’Union soviétique, A. A. Gromyko, ainsi que le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la République arabe syrienne, Abdel Halim Khaddam, la détermination commune de l’Union soviétique et de la République arabe syrienne a été exprimée en vue de travailler à la réalisation d’un règlement global au Moyen-Orient, excluant la possibilité d’accords séparés auxquels certains dirigeants de pays arabes continuent de s’accrocher, et avec la participation à part entière de l’OLP, le représentant légitime du peuple arabe palestinien. Si la Conférence de Genève venait à échouer, une lourde responsabilité incomberait à ceux qui y ont contribué.
À la lumière de cela, notre tâche immédiate est la reprise rapide des travaux de la Conférence de paix de Genève. Il est bien connu quelle est la situation actuelle à cet égard. S’exprimant, le ministre des Affaires étrangères de l’Union soviétique, A. A. Gromyko, a déclaré : « Aujourd’hui, on peut dire que la Conférence se trouve dans une situation plus difficile qu’auparavant et que les difficultés se sont multipliées, y compris celles liées à sa convocation. »
Le ministre des Affaires étrangères a souligné que : « Une responsabilité sérieuse doit être assumée par ceux qui, proches ou éloignés de la région du Moyen-Orient, prennent des mesures qui créent des difficultés, même sur la voie de la convocation de la Conférence de Genève. »