Hier, le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a effectué une rare visite à Moukhtara au Mont-Liban, devenant ainsi le premier haut responsable syrien à le faire en 21 ans. Lors de sa rencontre avec Walid Joumblatt, leader du Parti socialiste progressiste, Khaddam a critiqué les conditions fixées par le Premier ministre israélien Ariel Sharon pour la participation de son pays à la Conférence internationale de la paix et a souligné l'impossibilité de parvenir à la paix avec Sharon. Le ministre syrien des Affaires étrangères Farooq al-Shara a également noté que l'époque et le climat actuels ne sont pas propices à la paix. Khaddam a félicité Joumblatt pour son rôle déterminant dans l’abandon de l’accord libano-israélien le 17 mai 1982, qui aurait restreint le Liban et porté un coup dur à la Syrie et à la nation arabe dans son ensemble. À son arrivée à Moukhtara, accompagné d'une délégation syrienne de haut niveau à l'invitation de Joumblatt, Khaddam a souligné l'importance de maintenir l'approche nationale syrienne et d'adhérer à ses principes et politiques.
Lors de la visite du vice-président syrien Abdel Halim Khaddam à Al-Mukhtara, Walid Joumblatt a souligné les relations solides entre son parti et la Syrie. Khaddam a parlé de la situation régionale, soulignant que les conditions fixées par le Premier ministre israélien Ariel Sharon pour que la Syrie rejoigne la conférence de paix étaient inacceptables. Khaddam a déclaré que de telles politiques indiquent que la paix est impossible. Il a souligné que l'approche future de la Syrie est nationale et adhère à ses principes et à ses politiques claires. Le vice-président a souligné que la situation actuelle en Palestine affecte non seulement le peuple palestinien mais aussi tous les Arabes, car elle compromet leur capacité à survivre. Khaddam a encouragé l'unité arabe pour soutenir l'Intifada, soulignant que la fermeté est cruciale pour répéter l'histoire. Malgré les conditions difficiles, Khaddam a noté que les conditions de l'ennemi sont encore plus difficiles et que la situation internationale ne restera pas la même.