Abdul Halim Khaddam, le Vice-Président de la République arabe syrienne, a quitté Sanaa ce soir après une courte visite au Yémen au cours de laquelle il a transmis un message du Président syrien Bachar al-Assad au Président yéménite Ali Abdullah Saleh concernant les relations bilatérales et les derniers développements dans la région.
Dans une déclaration à la presse, le Vice-Président syrien a précisé que ses discussions avec le Président Ali Abdullah Saleh portaient sur divers aspects de la situation arabe, l’état actuel de fragmentation et de faiblesse, et leurs répercussions sur l’avenir du monde arabe. Khaddam a indiqué que les perspectives étaient alignées et en accord sur l’importance des efforts conjoints pour construire une solidarité arabe efficace, notant que l’état de faiblesse épuise la nation et facilite les ambitions des forces cherchant à imposer leur domination sur la patrie arabe.
« Nous étions d’accord que le chemin pacifique pour les Arabes est de restaurer la solidarité, l’ouverture et la réconciliation sur des bases qui conduisent à la renaissance arabe », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne l’initiative yéménite, Khaddam a mentionné qu’elle avait été discutée lors des entretiens, exprimant sa gratitude au Président Ali Abdullah Saleh pour avoir présenté cette initiative, qui témoigne d’un profond sentiment de responsabilité et d’une large prise de conscience des dangers qui menacent la patrie arabe. Il a souligné l’importance d’extraire ce qui est bénéfique pour tous, de développer un projet arabe global et d’établir une sagesse arabe basée sur la solidarité, l’intégration et un destin partagé, réalisant une réforme complète dans l’action commune arabe.
Le Vice-Président syrien a déclaré que la situation en Irak avait été profondément discutée, et les perspectives étaient d’accord pour dire que la situation devrait être abordée pour restaurer l’indépendance de l’Irak et construire son État avec des institutions constitutionnelles. Il a noté que cela nécessite une assistance arabe par divers moyens, y compris l’unité nationale irakienne, éviter de glisser dans des conflits périphériques, le retrait des forces étrangères et permettre à l’Irak de déterminer son destin et de choisir son système de gouvernance sous l’égide de la démocratie.