Les incidents à Baalbek-Hermel ont pris une tournure légale après qu’un décret les ait renvoyés devant le Conseil Judiciaire, tandis que les réactions et les positions ont continué à se diversifier dans divers aspects de développement et politiques internes.
Au cours des dernières heures, l’échec du Président du Conseil de la Choura iranienne, le Cheikh Ali Akbar Nategh-Nouri, à rassembler des dirigeants politiques et religieux chiites concernés par les récents développements dans la région de la Bekaa a été souligné. Cet échec a eu lieu lors d’un déjeuner organisé à l’ambassade iranienne. Pendant ce temps, une déclaration de l’ancien vice-président syrien, M. Abdul-Halim Khaddam, a souligné de ne pas exagérer la question, affirmant que l’État libanais avait exercé son autorité par les mesures prises, et la question ne devrait pas être exagérée. Il a déclaré que l’État libanais avait résolu le problème et qu’il ne devrait pas faire l’objet de spéculations supplémentaires. Il a souligné qu’il y a un consensus au Liban pour renforcer le rôle de l’État libanais.
Khaddam a conclu en disant : « La question est terminée et ne devrait pas être trop approfondie. » Cette déclaration a été faite après un déjeuner organisé à Damas pour le Premier ministre libanais Rafik Hariri et la délégation libanaise qui a visité la Syrie hier. Au cours du déjeuner, plusieurs accords économiques ont été signés visant à éliminer progressivement les droits de douane sur l’échange de produits libanais et syriens entre les deux pays à partir de 1999.