Chers concitoyens de la patrie et de la diaspora,
Chers combattants pour la liberté de votre peuple, la préservation de notre patrie et la défense de nos valeurs et principes face à un grand danger menaçant l’unité du peuple syrien et l’unité de la nation. Votre unité est la garantie.
Chers concitoyens, notre patrie est exposée aux dangers d’une catastrophe majeure, où le régime a joué un rôle significatif dans tout ce que les Syriens affrontent.
Votre unité et solidarité sont des facteurs fondamentaux pour atteindre la sécurité et la stabilité.
Des voix arabes et internationales s’élèvent pour parvenir à une solution politique à la crise sanglante en Syrie. Bien que nous saluions les solutions politiques, aucun pays n’a proposé la nature, les composants et les parties impliquées dans la solution politique.
La solution politique, qui conduira à la formation d’un gouvernement représentant le régime et certaines parties de l’opposition, réalisera-t-elle la stabilité et le retour de la sécurité et de la paix en Syrie ?
L’objectif est-il de former un gouvernement entre des parties en conflit sans préciser ses objectifs et la manière de traiter la situation en Syrie ?
Ceux qui ont parlé du gouvernement de transition ont-ils pris en compte la situation actuelle en Syrie, avec ses divisions, ses conflits, ses organisations diverses et de grandes quantités d’armes ? Existe-t-il un gouvernement capable d’imposer son contrôle, d’atteindre la sécurité et la stabilité dans le pays, et de faire face aux groupes armés ou aux formations politiques ?
Dans les affaires impliquant des crimes de guerre et des crimes politiques, une solution politique n’est pas valable.
Avec un régime qui a tué des centaines de milliers de Syriens, déplacé des millions, détruit l’économie nationale et emprisonné des centaines de milliers, une solution politique n’est pas valable. Il y a de nombreux exemples ; lorsque la Russie a envahi la Crimée, les pays occidentaux n’ont pas accepté de solution politique avec les Russes mais leur ont imposé des sanctions.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, l’Occident n’a pas négocié avec le régime nazi, et les nazis ont été jugés devant des tribunaux internationaux pour les crimes de guerre.
Chers concitoyens,
Avec toute honnêteté et courage, je vous dis que le problème majeur ne sera pas résolu, et les différences s’accentueront. Aucun pays arabe ou majeur ne peut le résoudre. À mon avis, la solution réside dans la formation d’une force militaire arabe et internationale définie par le Conseil de sécurité, avec l’inclusion d’un officier supérieur et expérimenté de l’Armée syrienne libre nommé par le Conseil militaire. Cette force devrait entrer en Syrie, imposer la sécurité, retirer les armes, faire avancer le travail, renforcer les liens entre les Syriens et réorganiser les forces armées et l’appareil de sécurité.
Dans une telle atmosphère, les Syriens retrouveront leur nature pacifique, et les différends de toutes sortes, qu’ils soient sectaires, politiques ou ethniques, se dissiperont. Le peuple syrien se réunira avec enthousiasme et passion, et la Syrie retrouvera son rôle de phare de la liberté, de la justice et de l’égalité, retrouvant son influence dans les arènes arabe et internationale.
Enfin, que la paix soit sur vous, frères syriens résilients et patients, qui luttent pour la liberté, la justice et l’égalité.