Le porte-parole du Front populaire de libération de la Palestine et membre de son bureau politique, Maher al-Tahir, a déclaré hier que le Front n’a pas l’intention de lancer des attaques contre les États-Unis et que les déclarations qui lui ont été attribuées hier sont « mal interprétées ».
Maher a précisé qu’il a informé le vice-président syrien, Abdul-Halim Khaddam, lors de leur réunion hier, qu’il appelait les Arabes « à frapper les intérêts américains en boycottant les marchandises américaines et en imposant un embargo pétrolier aux États-Unis en raison du soutien de Washington à Israël ».
Tahir a déclaré à Reuters à Damas que Khaddam n’avait pas abordé la question de la menace contre les États-Unis et qu’il avait lui-même soulevé la question lors de la réunion de 30 minutes.
Le porte-parole du département d’État américain, Richard Boucher, a annoncé avant-hier depuis Washington que l’administration américaine avait contacté le gouvernement syrien et l’avait informé qu’elle tenait Damas « responsable de la sécurité des Américains en Syrie ».
Boucher a déclaré : « Nous prenons au sérieux l’appel lancé par le porte-parole du Front populaire de libération de la Palestine contre les intérêts américains, et nous appelons le gouvernement syrien à faire preuve de retenue à l’égard des groupes qui ont une présence sur le territoire syrien. »