Un rassemblement maronite a eu une réunion avec Assad et Khaddam.

publisher: الديار

Publishing date: 1990-07-31

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Hier, une délégation de l'Association des députés maronites indépendants, comprenant le ministre Elias El-Khazen et les députés Osguet Bacchus et Peter Harb, s'est rendue à Damas. Ils ont eu une réunion avec le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam, qui a duré de 10h30 à 13h30. Plus tard, la délégation s'est rendue au siège du président syrien Hafez al-Assad, où elle a eu une réunion de trois heures et demie. Selon une source officielle syrienne citée par l'AFP, le président Hafez Al-Assad a rassuré la délégation de l'Assemblée des députés maronites indépendants sur le fait que la Syrie soutient le travail de l'autorité légitime et de tous les frères libanais dans la mise en œuvre du Document d'accord national et l'extension de l'autorité.

La source a ajouté que la réunion, à laquelle a participé le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam, a porté sur la situation au Liban et les mesures prises par l'autorité légitime pour mettre en œuvre le plan du gouvernement libanais lié au document de Taëf. Avant cela, la délégation a rencontré M. Khaddam. Des sources présentes à la réunion ont confirmé à Al-Diyar que les rencontres avec les responsables syriens étaient très significatives et positives. Ils ont observé une position syrienne claire et sérieuse en termes de soutien à la légitimité, à l'accord de Taif et à un soutien absolu à la mise en œuvre de la déclaration ministérielle. Les sources ont indiqué que les responsables syriens se sont déclarés entièrement prêts à soutenir toute décision prise par le gouvernement libanais dans n'importe quel domaine, même si cela nécessitait l'isolement du général Aoun. Ils ont souligné que l'engagement antérieur avec le général Aoun et le pardon de ses positions passées visaient uniquement à lui fournir une opportunité de participer à une solution. Cependant, son refus a conduit les dirigeants syriens à considérer que garder la porte ouverte au général Aoun était une perte de temps et futile. Selon des responsables syriens, le général Aoun a envoyé plusieurs messages aux responsables syriens pour s'enquérir de l'orientation des choses et coordonner les positions. Cependant, lorsque Damas a initié des évolutions positives et entamé un certain dialogue, il a éludé, ce que les dirigeants syriens ont perçu comme une manœuvre et une tentative de gagner du temps.
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