Riyad - DPA - L'ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a dénoncé les déclarations du vice-président syrien Farouk Al-Sharaa, les considérant comme faisant partie d'une politique visant à rompre les liens de la Syrie avec le système arabe et à renforcer son lien avec la stratégie régionale de l'Iran. Khaddam a déclaré dans une interview au journal saoudien Al-Watan publiée hier que le fait de cibler l'Arabie saoudite est lié à la stratégie régionale de l'Iran et que le rôle du régime syrien dans cette stratégie est déterminé par le lancement d'une campagne contre le Royaume et ses dirigeants, étant donné que le Le Royaume, de par sa position arabe et internationale, constitue l’un des principaux obstacles à la domination des intérêts iraniens dans la région.
Khaddam a souligné que la Syrie est aujourd'hui dirigée par une clique dirigeante qui a perturbé les institutions constitutionnelles, fait des ravages dans le pays et semé la terreur dans l'âme des citoyens en renforçant les outils de répression et en imposant l'état d'urgence dans le pays. Il a déclaré que la campagne avait commencé avec les déclarations de Bachar al-Assad contre les dirigeants arabes et s'était poursuivie de manière ciblée contre le Royaume d'Arabie saoudite à travers de multiples déclarations d'Al-Sharaa. Et d’autres, par l’intermédiaire des médias syriens et des agents des renseignements syriens au Liban. Il a ajouté que le peuple syrien est confronté à deux situations : la première est de se débarrasser de la junte au pouvoir et de construire un État de droit et des institutions dans lequel les citoyens sont égaux en droits et devoirs, sans distinction de religion, de secte, de race ou de sexe.
C'est ainsi que la Syrie retrouve sa position sur la scène arabe et internationale et continue sur la voie du progrès et du progrès. Le deuxième cas est que, à mesure que ce régime perdure, les souffrances du peuple syrien augmenteront, la pauvreté augmentera, le chômage s’étendra, la gravité des crises économiques augmentera, la corruption détruira le corps de l’État et la répression augmentera. Le danger réside alors dans la montée de l’extrémisme face à l’extrémisme du régime. Cela pourrait conduire la Syrie à devenir un refuge pour les extrémistes du monde entier. Autrement dit, en quelques mots, le maintien du régime signifie la perte de la Syrie. Khaddam a souligné que la Syrie est l'Irak et que l'autorité au pouvoir en Syrie ne peut être corrigée en raison de sa nature dictatoriale, qui produit un comportement contraire aux intérêts du peuple syrien.
L'homme politique syrien a déclaré que le Front du salut national, qui comprend un certain nombre de mouvements et de personnalités politiques d'opposition, a développé son programme pour parvenir au changement et s'efforce de fournir les raisons de son succès. Le Front a pris des mesures sérieuses dans son travail, et à partir de ce jour viendra, si Dieu le veut, où les Syriens entreprendront de renverser la tyrannie. Mesures de préparation pour mobiliser les Syriens. Par ailleurs, concernant la situation au Liban, Khaddam a affirmé : En tout cas, je suis prêt à des discussions avec toute partie libanaise, syrienne, arabe ou internationale sur la situation au Liban dès l'entrée de les forces syriennes jusqu'à quitter le dossier libanais. Ce qui a amené la situation au Liban est confrontée à un mal et à une complexité encore plus grands qui résident dans les relations sécuritaires avec les Libanais et dans les intérêts étroits et satisfaisants de Bachar al-Assad et de ses assistants.