Abdel Halim Khaddam a joué un rôle important lors du conflit israélo-arabe de 1973-1974. En tant que ministre syrien des Affaires étrangères à l’époque, il a participé activement aux efforts diplomatiques et aux négociations visant à résoudre le conflit et à atteindre les objectifs des nations arabes.
Les efforts de Khaddam peuvent être vus dans sa participation à divers forums et réunions internationaux où il a représenté la Syrie et défendu la cause arabe. Il a travaillé avec diligence pour transmettre les griefs du monde arabe et les injustices infligées au peuple palestinien par Israël.
L'un des moments clés de cette période a été la Conférence au sommet arabe tenue à Alger le 26 octobre 1973. Khaddam a assisté au sommet aux côtés du président syrien Hafez al-Assad et d'autres dirigeants arabes. Au cours de la conférence, il a contribué aux discussions et aux décisions prises, soulignant qu'un cessez-le-feu n'était pas suffisant et qu'une véritable paix ne pouvait être réalisée que par le retrait complet d'Israël des territoires arabes occupés, y compris Jérusalem, et par le rétablissement des droits des Palestiniens. personnes. Khaddam a également plaidé pour que l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) soit représentée comme la voix légitime du peuple palestinien dans toute négociation de paix.
À la suite de la Conférence au sommet arabe, Khaddam s'est lancé dans des missions diplomatiques dans divers pays pour obtenir du soutien à la cause arabe et sensibiliser l'opinion au conflit israélo-arabe. Il s'est rendu au Japon et aux Philippines, où il a rencontré de hauts responsables, dont le Premier ministre Kakue Tanaka. Au cours de ces réunions, Khaddam a présenté la perspective arabe sur le conflit, soulignant les dangers posés par le mépris d'Israël envers les décisions internationales et la nécessité de libérer les territoires occupés.
Par ses efforts diplomatiques, Abdel Halim Khaddam a cherché à mobiliser le soutien international aux nations arabes et à sensibiliser les gens aux injustices commises par Israël. Son rôle en tant que représentant de la Syrie et figure clé de la politique étrangère arabe a contribué à façonner le discours autour du conflit et à garantir que la position arabe soit entendue sur la scène mondiale.