ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES Nations Unies NEUVIÈME SESSION SPÉCIALE D’URGENCE – Discours de Khaddam

publisher: United Nations GENERAL ASSEMBLY

Publishing date: 1982-01-29

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Nations Unies
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
NEUVIÈME SESSION D’URGENCE
Comptes Rendus Officiels
Président : M. Ismat T. KITTANI

POINT 5 DE L’ORDRE DU JOUR
La situation dans les territoires arabes occupés

  1. LE PRÉSIDENT : Avant de donner la parole au premier orateur, je voudrais proposer que la liste des orateurs soit close le lundi 1er février à 18 heures. Puis-je considérer que l’Assemblée accepte cette proposition ? Il en est ainsi décidé.

  2. LE PRÉSIDENT : J’appelle maintenant le premier orateur du débat, le Vice-Premier ministre et Ministre des Affaires étrangères de la République arabe syrienne, M. Abdel Halim Khaddam.

  3. M. KHADDAM (République arabe syrienne) (interprétation de l’arabe) :
    Monsieur le Président, je tiens à vous remercier pour vos efforts dans la conduite des travaux de l’Assemblée générale et l’organisation de ses débats afin qu’elle puisse atteindre les objectifs de cette session.

  4. Je saisis cette occasion pour adresser mes félicitations à M. Javier Pérez de Cuéllar, Secrétaire général des Nations Unies, pour la confiance que la communauté internationale a placée en lui en l’élevant à cette haute fonction. L’objectivité, la sagesse, la rigueur et la neutralité qui caractérisent M. Pérez de Cuéllar dans son approche des questions internationales nous donnent espoir et optimisme. Je tiens à lui assurer notre coopération, en particulier sur les questions liées au droit, à la justice et à la promotion de la paix et de la sécurité dans le monde.

  5. Je me dois également de saluer, dans ce forum, les qualités exceptionnelles du Secrétaire général sortant, M. Kurt Waldheim, qui, durant une décennie entière, a consacré son temps et ses efforts aux Nations Unies. Il a su comprendre les grands problèmes du monde, notamment ceux du tiers-monde. Il a également saisi toute la complexité de la question palestinienne et des problèmes qui en découlent. Il a compris les dangers que cette question pourrait engendrer si la communauté internationale ne parvenait pas à instaurer une paix juste au Moyen-Orient. Je lui rends hommage depuis cette tribune et lui souhaite santé et bonheur.

  6. Cette session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale se tient dans des circonstances internationales graves et extrêmement complexes. Les risques de confrontation ont resurgi après une phase de détente. Le monde traverse aujourd’hui une nouvelle période de peur et d’inquiétude face à la possibilité d’un effondrement mondial qui compromettrait la stabilité relative acquise par les peuples depuis la Seconde Guerre mondiale.

  7. Dans cette atmosphère internationale troublée, Israël a franchi une nouvelle étape agressive en adoptant une loi annexant à l’entité israélienne les territoires syriens arabes occupés du Golan. L’Assemblée mesure sans aucun doute la gravité de cette loi. D’une part, elle constitue une violation flagrante de la Charte des Nations Unies et de la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité. D’autre part, elle représente une usurpation d’une partie du territoire national de la République arabe syrienne. Cette décision israélienne illustre les objectifs agressifs et expansionnistes de l’entité sioniste en Palestine, qui vise à établir un État s’étendant du Nil à l’Euphrate, aux dépens de notre existence, de notre avenir et de nos intérêts nationaux, ainsi qu’au détriment de la paix et de la sécurité dans la région et dans le monde.

  8. Nous avons choisi de nous en remettre à la légitimité internationale représentée par le Conseil de sécurité afin qu’il prenne les mesures appropriées face à cette situation dangereuse. Nous l’avons fait dans le but de consolider le rôle de l’Organisation internationale et par souci de la paix et de la sécurité internationales. Les répercussions de la situation au Moyen-Orient ne se limiteront pas aux frontières territoriales de la région, mais s’étendront à l’échelle internationale, en raison de la position géostratégique et de l’importance économique de cette région.

9. Le Conseil de sécurité a débattu de cette situation dangereuse et, dans sa résolution 497 (1981) du 17 décembre 1981, il a souligné la gravité du problème ainsi que de la décision israélienne. Le Conseil a affirmé son rejet de cette décision et l’a déclarée nulle et non avenue. Il a exhorté le gouvernement israélien à l’annuler immédiatement et a décidé de reprendre ses travaux dans un délai de deux semaines afin de prendre les mesures appropriées conformément à la Charte des Nations Unies.

10. Une fois ce délai écoulé, le Conseil s’est réuni pour discuter et adopter les mesures appropriées. La majorité a présenté un projet de résolution qui, selon elle, constituait le minimum nécessaire pour faire face à cette situation dangereuse représentant une menace réelle pour la paix et la sécurité. Toutefois, ce projet de résolution a été bloqué par le veto des États-Unis. Ainsi, en raison de la décision américaine d’exercer son veto, le Conseil de sécurité n’a pas pu adopter la résolution nécessaire.

11. Face à l’impuissance du Conseil de sécurité, la majorité a dû recourir à l’Assemblée générale, usant du droit du Conseil de renvoyer la question à un organe où aucun veto ne pouvait être exercé pour entraver l’adoption d’une résolution.

12. La décision israélienne d’annexer les territoires syriens arabes occupés du Golan n’est qu’un chapitre d’une longue série d’actions israéliennes agressives et expansionnistes. Elle met en lumière la véritable nature de cette entité agressive et raciste et nécessite une discussion approfondie et responsable de la part de la communauté internationale, représentée par l’Assemblée générale. Cette discussion doit conduire à l’adoption de mesures et de résolutions garantissant la paix et la sécurité internationales, tout en préservant la Charte des Nations Unies, ses objectifs et ses principes.

13. À cet égard, il convient de rappeler les faits suivants :

Premièrement, depuis 1948, le mouvement sioniste a entravé le travail de la Commission de conciliation des Nations Unies pour la Palestine. Les sionistes ont proclamé un État sur une partie de la Palestine et les Israéliens ont ensuite assassiné le médiateur international, le comte Folke Bernadotte.

Deuxièmement, depuis 1947, le mouvement sioniste a commis des atrocités contre les citoyens arabes palestiniens, entraînant leur expulsion de leur patrie. Parmi ces atrocités figurent le massacre de Deir Yassin et d’autres massacres. L’Organisation des Nations Unies a traité cette situation dans la résolution 194 (1948) du Conseil de sécurité, en date du 11 décembre 1948, mais Israël a refusé de l’appliquer.

Troisièmement, après 1948, Israël a entamé un processus d’annexion progressive des terres arabes. L’agression de 1956 contre l’Égypte a constitué une étape importante de ce processus expansionniste.

Quatrièmement, le 5 juin 1967, Israël a déclenché une guerre contre trois États arabes et a occupé le reste de la Palestine ainsi que des parties des territoires syriens et égyptiens.

Cinquièmement, depuis 1967, la communauté internationale a déployé des efforts successifs pour instaurer la paix au Moyen-Orient, mais ces efforts ont été contrecarrés par Israël. Parmi les initiatives les plus importantes, on peut citer :

  • L’initiative du médiateur international Gunnar Jarring, proposée à l’Égypte, à Israël et à la Jordanie, acceptée par l’Égypte et la Jordanie, mais rejetée par Israël.
  • L’initiative des six « sages » africains, qui a été entravée par Israël.
  • L’initiative du Secrétaire d’État américain William Rogers, en juin 1970, qui a été acceptée par l’Égypte mais rejetée par Israël.
  • La résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité et l’obstruction de la Conférence de paix en raison du refus d’Israël d’accepter la participation de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de son insistance sur une politique expansionniste, refusant ainsi de se conformer aux résolutions des Nations Unies.
  • L’entrave au processus vers une paix juste et globale conformément aux résolutions des Nations Unies, due aux deux accords de Camp David.

18. Sixièmement, les attaques incessantes d’Israël contre le Liban ont conduit à l’occupation et au contrôle d’une partie du territoire libanais. Le bombardement intensif des villes et villages libanais ainsi que des camps palestiniens vise à provoquer le déplacement de la population du sud du Liban. Israël se prépare actuellement à une nouvelle agression contre le Liban et la présence palestinienne sur place, dans le but d’occuper davantage de terres et de créer de nouvelles réalités dans le cadre de la politique sioniste.

19. Septièmement, Israël a promulgué une loi annexant Jérusalem.

20. Huitièmement, Israël a attaqué le centre nucléaire irakien, un établissement à vocation économique destiné au développement et au progrès.

21. Neuvièmement, la dernière mesure prise par Israël est la décision d’annexer les territoires occupés du Golan.

22. Après avoir exposé ces faits, nous souhaiterions poser les questions suivantes : Israël est-il un État pacifique, épris de paix ? Les actes d’Israël sont-ils conformes à la Charte et aux résolutions des Nations Unies ? Ces actes menacent-ils la paix et la sécurité dans la région ?

23. Je suis certain que nous avons tous la même réponse. Même les amis d’Israël, qui sont une minorité au sein de la communauté internationale, sont incapables de justifier et de défendre sa politique agressive et raciste.

24. Il faut souligner que cette entité raciste n’aurait pas pu persister dans ces actes ni commettre ces crimes sans sa puissance militaire croissante, fournie par les États-Unis d’Amérique – cette superpuissance à qui la Charte des Nations Unies a confié une responsabilité particulière dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Or, les États-Unis ont mis de côté cet engagement envers la communauté internationale et ont consacré leurs ressources et leurs capacités à une entité agressive et raciste dont la seule obsession est l’expansion, l’agression et le déplacement de millions d’Arabes. Cette politique est exactement parallèle au soutien américain au régime raciste en Afrique du Sud.

25. En suivant cette politique, les États-Unis ne se contentent pas de manquer à leurs engagements internationaux, mais ils portent un coup au cœur de la nation arabe et placent l’avenir et les intérêts de cette partie du monde dans une situation critique, intolérable et impossible à ignorer. Il est grand temps que les États-Unis prennent conscience que la poursuite de cette politique hostile envers les peuples mettra leur pays et ses intérêts dans la région dans une position périlleuse dont ils seront seuls responsables. L’administration américaine imposera ainsi à ses citoyens des problèmes et des difficultés qui ne serviront ni leurs intérêts vitaux ni leur sécurité nationale.

26. Je soumets à l’Assemblée ces faits historiques révélant l’agression continue de cet État raciste, imprégné dès son origine d’un esprit belliqueux, et je pose la question : que doit-on faire pour faire face à cette situation ?

27. Je voudrais rappeler à l’Assemblée les graves conséquences qu’aurait l’acceptation de ces faits accomplis. Le meilleur exemple en la matière est l’acceptation par la communauté internationale de l’annexion nazie des Sudètes tchécoslovaques en 1938. La reconnaissance officielle de cette annexion dans les accords de Munich a encouragé les nazis à poursuivre leurs mesures expansionnistes vers le sud et l’est. Ces mesures ont conduit au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, dont nous subissons encore aujourd’hui les conséquences.

28. Israël doit-il être autorisé à agir ainsi sans aucune dissuasion internationale ? L’unique option pour faire face à cette situation anormale doit-elle être une grave conflagration dans la région, qui pourrait embraser le monde entier ? Quelqu’un pense-t-il que les Arabes resteront les bras croisés et continueront à subir de tels coups ? Y a-t-il le moindre doute que la poursuite de cette situation poussera les Arabes, qu’il s’agisse des gouvernements ou des peuples, à assurer au minimum la défense de leur existence ? Quant à ceux qui ont des intérêts dans la région, croient-ils vraiment que ces intérêts pourront prospérer sous l’impact de l’occupation et de l’agression ?

29. Si le Conseil de sécurité n’a pas pris de mesures appropriées jusqu’à présent en raison de l’attitude des États-Unis, cet échec doit-il s’étendre à l’Assemblée générale, mettant ainsi en péril la légitimité internationale, entravant son action et ne laissant comme seul moyen d’action dans les relations internationales que la force et la violence ?

30. Je crois que le monde aujourd’hui fait face à un choix qui peut être difficile, mais qui doit être adopté, à savoir, chercher des moyens pour dissuader l’agresseur afin de préserver les objectifs de l’Organisation internationale, la paix, la sécurité et les intérêts de tous les peuples du monde. C’est là qu’intervient l’importance d’adopter des résolutions décisives pour imposer des sanctions dissuasives qui obligeraient Israël à revoir toutes ses politiques, décisions et mesures, et à abandonner l’esprit d’agression et de racisme ou à rester en dehors de la communauté internationale, dans le limbes de ses propres actes agressifs et de sa nature raciste. Les sanctions que nous proposons sont les suivantes.

31. Premièrement, étant donné la violation par Israël de la Charte des Nations Unies et son refus d’honorer les engagements pris devant l’Assemblée générale lors de la session de 1949, lorsqu’il s’était engagé à adhérer à la Charte et à mettre en œuvre les résolutions de l’Assemblée 181 (II) et 194 (III), et puisqu’il a renoncé à ces engagements et a continué de mener une politique d’agression et de guerre contre les pays arabes, commettant des actes qui mettent en danger la paix et la sécurité dans la région, tout cela nécessite l’adoption par l’Assemblée d’une résolution suspendant sa résolution 273 (III) du 11 mai 1949, par laquelle Israël a été admis aux Nations Unies.

32. Deuxièmement, une résolution devrait être adoptée afin de cesser de traiter avec Israël dans tous les domaines militaires, politiques, économiques et culturels.

33. Troisièmement, le gouvernement des États-Unis d’Amérique devrait être appelé, dans l’intérêt de la préservation de la Charte et de la protection des droits, de la justice et de la paix et de la sécurité internationales, à cesser d’apporter tout soutien à Israël.

34. Les actes successifs d’Israël, dont le dernier a été l’annexion du Golan, sont des actes d’agression pure, à la lumière de la résolution 33/14 (XXIX) de l’Assemblée générale du 14 décembre 1974, qui définit l’agression. L’article 3 de l’annexe de cette résolution stipule que l’annexion d’un territoire ou d’une partie des terres d’un État par les forces armées d’un autre État constitue un acte d’agression, que l’annexion ait ou non été accompagnée d’une déclaration de guerre. L’acte d’Israël relève de l’article 39 de la Charte, qui définit les types d’actes qui sont traités par le Conseil de sécurité.

35. Le Conseil de sécurité a tenté de remédier à cette situation dangereuse, mais l’abus du veto a paralysé le Conseil et, par conséquent, cette question a été renvoyée à cette Assemblée – la représentante des aspirations des peuples à la liberté et à la justice – pour que vous déterminiez la vérité et exprimiez l’attitude du monde face à ces actes d’agression.

36. Si Israël pense qu’il peut se procurer la sécurité et la paix par la force militaire, l’agression et l’expansion, il commettra sans doute la même erreur que les nazis, qui ont eu recours à toutes sortes d’actes de violence et d’oppression. Cela a conduit à la fin du nazisme et de ses actes de violence et d’oppression.

37. En ce qui concerne leurs droits et intérêts nationaux, les peuples peuvent rester patients, mais jamais oublier. Tout au long de l’histoire, les forces de l’injustice, de l’oppression et de l’agression n’ont jamais prévalu ni survécu. Elles ont toujours été anéanties par leurs propres actes d’agression, d’injustice, de répression et de brutalité. L’occupation n’apporte jamais la paix ni la sécurité à l’occupant, quelle que soit sa puissance, car le pouvoir de la liberté est toujours supérieur à celui de toutes les forces d’injustice et d’agression. Le déplacement des peuples, la violation de leurs droits et intérêts ne procurent jamais à l’agresseur une sécurité stable ou continue. De tels actes, au contraire, conduisent l’agresseur vers un avenir sombre dans lequel il est condamné, comme tous les agresseurs l’ont été tout au long de l’histoire.

38. Si certains cercles croient que leur protection d’Israël dans de tels actes d’agression amènera la République arabe syrienne à renoncer à ses propres droits nationaux ou aux droits nationaux du peuple arabe palestinien, ces cercles devraient réaliser qu’aucune partie du sol arabe n’est sujette à des compromis ou à un chantage. Aucun des droits palestiniens arabes ne peut être une marchandise à troquer. Nous ne vendrons jamais un iota des droits palestiniens pour acheter un iota des droits syriens. Les droits arabes sur les terres arabes occupées ne sont pas à vendre, pas plus que ceux des territoires palestiniens, simplement parce que les droits des peuples ne peuvent ni être achetés ni vendus. La plus grande insulte pour une nation est de placer ses droits sur la table des négociations, pour les vendre ou les troquer.

39. Ces cercles devraient réaliser que ce n’est pas le chemin de la paix. Leurs pratiques, qu’il s’agisse des accords de Camp David, des actes d’agression israéliens ou de l’énorme aide militaire et économique qu’ils apportent à Israël, ferment en fait les portes à la paix et éteignent la flamme de la paix, dans laquelle sont placés les espoirs et les aspirations de tous les peuples du monde.

40. La recherche de la paix ne peut pas être menée par une force militaire brute et aveugle ou par l’occupation, l’agression ou la menace d’occupation et d’agression. C’est un chemin bloqué. Nous devrions apprendre des leçons de l’histoire.

41. Toute paix imposée aux dépens des droits des peuples n’est rien d’autre qu’une reddition, dont le sort sera exactement celui de cette paix trompeuse signée par Philippe Pétain, le maréchal de France pendant la Seconde Guerre mondiale, qui n’a pas donné la paix à la France. Les nazis n’ont pas non plus trouvé de sécurité dans ce genre de paix.

42. Après avoir exposé cette situation dangereuse et en gardant à l’esprit que tous les membres ont condamné la décision israélienne, la considérant comme un acte grave, et ont appelé à son annulation, nous exhortons les membres à assumer leurs responsabilités pour soutenir les principes que nous avons tous acceptés et auxquels nous nous sommes engagés lorsque nous avons rejoint cette Organisation internationale. Le respect de ces principes nécessite des positions et des mesures pratiques qui ne manqueront pas de dissuader l’agresseur.

43. Nous sommes convaincus de la sagesse des membres et de leur fidélité à l’humanité et aux principes du droit et de la justice.

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