Barzani quitte Damas sans faire de déclarations.

publisher: ايلاف Elaph

Publishing date: 2004-08-02

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Nechirvan Barzani, le vice-président du Parti démocratique du Kurdistan et neveu de Massoud Barzani, a conclu sa visite à Damas lundi après sa rencontre avec le président syrien Bachar al-Assad. Barzani s’est dit satisfait de la réunion, la décrivant comme une « réunion positive ».

La visite de Barzani à Damas avait pour but de fournir une « réassurance kurde » à la Syrie concernant la prétendue présence israélienne dans le nord de l’Irak. Il était accompagné d’Azad Barwari, membre du bureau politique du parti, et ils ont été reçus par Abdel Halim Khaddam, le vice-président de la République, hier matin.

Selon l’Agence de presse syrienne, la discussion entre Barzani et Khaddam a porté sur la situation en Irak, la souffrance du peuple irakien, l’importance de renforcer l’unité nationale et le désir de la Syrie de soutenir le peuple irakien frère dans la reconquête de sa souveraineté, de son indépendance et de la fin de l’occupation. Après la réunion, Nechirvan Barzani a décrit les pourparlers comme positifs, soulignant la préoccupation de la Syrie à aider le peuple irakien frère à maintenir son intégrité territoriale, son indépendance et sa souveraineté. Le responsable kurde a réitéré le démenti de toute présence israélienne dans le nord de l’Irak, affirmant qu’il n’y a aucune vérité dans les informations et les nouvelles concernant la pénétration israélienne au Kurdistan irakien. Il a ajouté : « Nous n’avons pas eu besoin de relations avec Israël depuis plus de 13 ans. Nous vivons presque indépendamment et avons prouvé à tout le monde que nous sommes un facteur de stabilité dans la région et que nous ne serons certainement pas un facteur d’instabilité. »

Damas reste préoccupée par les discussions en cours, notamment dans la presse arabe, concernant une prétendue présence israélienne dans le nord de l’Irak, suite aux rapports du journaliste américain Seymour Horch dans le magazine New Yorker. Cependant, les partis kurdes et le gouvernement irakien ont constamment nié ces rapports, affirmant qu’ils n’établiront pas de relations avec Israël avant les pays arabes.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Articles Récents


Les mémoires de Khaddam… « lettres d’amour et de menaces » entre Reagan et Assad… L’Amérique se retire du Liban, Israël se retire et la Syrie « est isolée »

2024-10-28

Damas libère le pilote américain au milieu des tournées en navette de l’envoyé de la Maison Blanche Rumsfeld… et Washington déjoue une visite secrète de Hikmat Al-Shihabi Au milieu des échanges militaires entre les États-Unis et la Syrie au Liban, la maladie du président Hafez al-Assad, les ambitions de pouvoir du colonel Rifaat et l’intensification […]

Les mémoires de Khaddam… un affrontement américano-syrien au Liban… et l’envoyé de Reagan demande une rencontre avec Rifaat al-Assad après que « Monsieur le Président » soit tombé malade

2024-10-27

Khaddam menace l’ambassadeur de Washington d’une « expulsion immédiate »… et d’un échange de bombardements syro-américains Le président Ronald Reagan a tenté de contenir la crise avec le président Hafez al-Assad après le bombardement des « Marines » et les tirs d’artillerie, en envoyant son envoyé spécial, Donald Rumsfeld, à Damas le 20 novembre 1983. Rumsfeld, ancien secrétaire à […]

Les mémoires de Khaddam… le bombardement des Marines avant le dialogue libanais de Genève… et l’Amérique accuse l’Iran de travailler « derrière les lignes » de la Syrie

2024-10-26

Washington accuse Téhéran d’être à l’origine des attentats de Beyrouth et reproche à Damas de « faciliter le rôle iranien » Robert McFarlane, adjoint au conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, est retourné à Damas le 7 septembre, réitérant les déclarations précédentes sur la nécessité d’un retrait syrien du Liban en parallèle avec le […]