Du 27 au 29 mai 1974, sur invitation de la direction de la République arabe syrienne, A. A. Gromyko, ministre des Affaires étrangères de l’URSS et membre du Politburo du Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique, a effectué une visite officielle d’amitié à Damas. « La visite s’est déroulée dans une atmosphère de chaleur et de cordialité, reflétant les relations amicales entre les deux peuples et pays. »
« M. Gromyko a été reçu et a eu des entretiens avec le président Al-Assad, secrétaire général du parti Baas arabe socialiste, ainsi qu’avec M. Mahmoud Ayoubi, président du Conseil des ministres, et M. Abdel Halim Khaddam, ministre des Affaires étrangères et vice-président du Conseil des ministres. »
« Au cours de la visite, des entretiens ont eu lieu et l’attention a été concentrée sur les efforts déployés pour parvenir à une solution juste au problème du Moyen-Orient et à la question du désengagement des troupes sur le front syrien, en tant que première étape et élément constitutif d’une solution globale à ce problème. »
« À la suite des discussions, la convergence des positions des deux parties sur toutes ces questions a été une nouvelle fois confirmée. Les deux parties ont réaffirmé qu’une solution juste au problème du Moyen-Orient ne pouvait être atteinte que sur la base de la libération totale par Israël de tous les territoires arabes occupés et des garanties pour les droits nationaux légitimes du peuple arabe palestinien. »
« Les deux parties estiment qu’immédiatement après la conclusion d’un accord sur le désengagement des troupes sur le front syrien et la mise en œuvre de ses dispositions, des mesures appropriées doivent être prises sans délai pour parvenir à un règlement global et juste qui garantira l’application des décisions pertinentes des Nations Unies. »
« La République arabe syrienne a réaffirmé sa position selon laquelle l’Union soviétique doit participer à toutes les étapes et à tous les aspects d’un règlement destiné à établir une paix juste et durable au Moyen-Orient. »
« L’Union soviétique a une nouvelle fois confirmé sa politique de principe inchangée de soutien global à la République arabe syrienne dans sa lutte pour l’élimination des conséquences de l’agression israélienne. »
« L’Union soviétique et la République arabe syrienne confirment la solidité des relations entre elles et la force de l’amitié entre les peuples des deux pays, et déclarent qu’ils ne permettront à personne de perturber ces relations et cette amitié, qui sont le résultat de grands et longs efforts de la part des deux parties. »