Hier, Abdel-Halim Khaddam, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Syrie, a prononcé un discours devant l’Assemblée générale des Nations unies dans lequel il a affirmé spécifiquement qu’Israël, en raison de sa violation des engagements pris lors de son adhésion aux Nations unies en 1949, notamment son non-respect des résolutions de partition de l’ONU et du droit des réfugiés palestiniens de retourner chez eux, est devenu « inapte à rejoindre la communauté internationale ».
Le ministre syrien a souligné qu’Israël est une « entité raciste » créée par des intérêts impérialistes et sionistes, accompagnée de l’expulsion des Arabes de Palestine. Ces Arabes sont restés privés de leurs droits depuis lors, selon les exigences des Nations unies. Khaddam a demandé aux Nations unies de déclarer, « sans hésitation », qu’il ne peut y avoir de paix juste au Moyen-Orient à moins que les forces israéliennes se retirent des territoires arabes occupés depuis 1967 et que toutes les modifications introduites par Israël dans la structure démographique, économique et culturelle des territoires occupés soient annulées.
Le ministre syrien a poursuivi en disant que si Israël ne répond pas à ces demandes, les Nations unies doivent immédiatement prendre les mesures prévues dans sa charte pour le priver de son statut de membre des Nations unies et le contraindre à se retirer complètement de tous les territoires occupés, rétablissant les droits nationaux du peuple palestinien.
Khaddam a appelé l’Assemblée générale des Nations unies à aborder les causes profondes de la situation explosive au Moyen-Orient et à avancer, considérant que le retour des droits nationaux et autres au peuple palestinien est une étape inévitable vers la réalisation d’une paix juste et durable.
Dans ce contexte, Khaddam a souligné que l’exercice du droit incontesté du peuple palestinien à l’autodétermination, tel que spécifié dans les résolutions de l’ONU, exige le droit des Palestiniens de retourner chez eux et contraint Israël à révoquer toutes les mesures prises pour priver le peuple palestinien de ses droits nationaux et humains.