Il a dit qu’il lui avait conseillé de quitter le Liban, mais il avait confiance en Maher al-Assad Abdel Halim Khaddam : Bashar a tué Hariri

publisher: ايلاف Elaph

AUTHOR: لونا خوري

Publishing date: 2018-11-08

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Abdul-Halim Khaddam a répété son accusation contre le président syrien Bachar al-Assad du meurtre de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, affirmant que personne d’autre que Assad n’avait intérêt à tuer Hariri.

Beyrouth : Abdul-Halim Khaddam, l’ancien vice-président de la Syrie, a exprimé sa conviction ferme que Bachar al-Assad est le meurtrier du défunt Premier ministre libanais Rafic Hariri, déclarant : Aucune entité sécuritaire ne peut entreprendre un tel acte sans recourir à l’avis du président Bachar, et personne d’autre n’a intérêt à tuer Hariri que Assad.

Il a ajouté dans une déclaration à la presse : Une semaine avant le meurtre de Hariri, il y avait une réunion de leadership pour discuter d’une question organisationnelle interne sans rapport avec la politique étrangère. Soudain, Bachar al-Assad a déclaré que Hariri conspirait contre nous, avec Chirac et l’Amérique, et que Hariri est notre ennemi juré. Le leadership était étonné par cette déclaration, et je lui ai demandé à l’époque pourquoi parler maintenant et quel en est le bénéfice ? Il n’a pas répondu et est resté silencieux.

Khaddam a continué à raconter les événements qui ont suivi cette réunion, disant : Le lendemain, j’ai envoyé un message à Hariri par l’intermédiaire de Mohsen Dalloul, lui disant de faire ses bagages et de quitter le Liban, et deux jours plus tard, mon ami le député Marwan Hamadé a survécu à une tentative d’assassinat. Je lui rendais visite à l’hôpital, puis je suis allé chez Rafic Hariri, où j’ai déjeuné avec lui.

Khaddam a déclaré au journal Okaz : Nous avons beaucoup parlé, et Abu Bahaa m’a demandé le contenu du message que je lui avais envoyé. Je lui ai dit que tu dois quitter le Liban demain matin car ils te tueront. Il a répondu : « Mais Maher m’a appelé et a dit que tu es notre ami, proche de nous ». J’ai répondu : « Qu’ils fassent cela pour te donner de la sécurité et te rassurer ». Il n’a pas écouté mes paroles et a cru leurs paroles, et le troisième jour, il a été assassiné.

Khaddam a déclaré que Hariri avait reçu de nombreuses mises en garde et menaces lors de ses visites à Bachar, faisant face aux menaces du chef du renseignement, Rustom Ghazali, qui avait une liberté absolue au Liban. Il lui a dit qu’il éliminerait quiconque oserait défier son autorité. À chaque réunion avec lui, Hariri sortait tendu, et lorsqu’il recevait un appel du colonel Maher al-Assad pour le rassurer en tant qu’ami, Hariri les croyait certainement et se sentait en sécurité.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Articles Récents


Les mémoires de Khaddam… « lettres d’amour et de menaces » entre Reagan et Assad… L’Amérique se retire du Liban, Israël se retire et la Syrie « est isolée »

2024-10-28

Damas libère le pilote américain au milieu des tournées en navette de l’envoyé de la Maison Blanche Rumsfeld… et Washington déjoue une visite secrète de Hikmat Al-Shihabi Au milieu des échanges militaires entre les États-Unis et la Syrie au Liban, la maladie du président Hafez al-Assad, les ambitions de pouvoir du colonel Rifaat et l’intensification […]

Les mémoires de Khaddam… un affrontement américano-syrien au Liban… et l’envoyé de Reagan demande une rencontre avec Rifaat al-Assad après que « Monsieur le Président » soit tombé malade

2024-10-27

Khaddam menace l’ambassadeur de Washington d’une « expulsion immédiate »… et d’un échange de bombardements syro-américains Le président Ronald Reagan a tenté de contenir la crise avec le président Hafez al-Assad après le bombardement des « Marines » et les tirs d’artillerie, en envoyant son envoyé spécial, Donald Rumsfeld, à Damas le 20 novembre 1983. Rumsfeld, ancien secrétaire à […]

Les mémoires de Khaddam… le bombardement des Marines avant le dialogue libanais de Genève… et l’Amérique accuse l’Iran de travailler « derrière les lignes » de la Syrie

2024-10-26

Washington accuse Téhéran d’être à l’origine des attentats de Beyrouth et reproche à Damas de « faciliter le rôle iranien » Robert McFarlane, adjoint au conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, est retourné à Damas le 7 septembre, réitérant les déclarations précédentes sur la nécessité d’un retrait syrien du Liban en parallèle avec le […]