Les sources ont révélé que lors de sa brève visite en Libye à la fin de la semaine dernière, le vice-président syrien, M. Abdel Halim Khaddam, a tenu le colonel Mouammar Kadhafi, le président libyen, pour responsable de sa récente déclaration exprimant son soutien au gouvernement du général Michel Aoun. En réponse, Kadhafi a justifié sa position en affirmant qu’il avait obtenu l’information du colonel Mustafa Al-Kharroubi, le coordinateur libyen des affaires palestiniennes, qui l’avait obtenue de dirigeants palestiniens. Khaddam a ensuite expliqué la situation réelle au Liban telle que perçue par Damas. Kadhafi lui a assuré qu’il comprendrait le rôle de la Syrie et y répondrait en conséquence, mais il a également critiqué Khaddam pour l’accord entre les États-Unis et la Syrie. Kadhafi a souligné que les États-Unis avaient bombardé Tripoli à l’ouest, détruisant sa maison et causant la mort de son enfant. Il a exprimé sa déception qu’aucune nation arabe n’ait agi ou appelé à un sommet pour traiter de l’attaque des États-Unis contre un pays arabe. La Syrie cherche maintenant un soutien et une solidarité, compte tenu de l’accord conclu avec les États-Unis.
Les sources ont décrit la réunion entre Kadhafi et Khaddam comme une rencontre difficile qui a finalement abouti à une compréhension mutuelle.