Khaddam à la fin de sa visite à Moscou : un mécanisme pour lancer la coopération syro-russe

publisher: البيان

Publishing date: 2003-01-17

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
A l'issue de sa visite à Moscou, le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam s'est dit satisfait des résultats de ses entretiens avec le président russe Vladimir Poutine et de hauts responsables russes. S'exprimant lors d'une conférence de presse à Moscou, Khaddam a déclaré que les discussions avaient porté sur les moyens de développer les relations bilatérales ainsi que sur les questions régionales et internationales. Il a noté que les deux parties partagent une "vision commune" sur les questions discutées et ont convenu d'établir un mécanisme pour lancer la coopération dans divers domaines, y compris la coopération militaire. Le cadre de cette coopération sera déterminé par des experts compétents. Khaddam a également remis un message du président syrien Bashar Al-Assad au président Poutine, exprimant l'aspiration de la Syrie à des relations plus larges avec Moscou et à une coopération dans divers domaines pour garantir les intérêts mutuels entre les deux pays. Khaddam a annoncé que le président Al-Assad se rendrait à Moscou à l'avenir, ce qui ouvrirait la porte à une nouvelle phase dans les relations bilatérales russo-syriennes. Les deux parties ont convenu que les raisons qui ont conduit à l'établissement de relations étroites entre les deux pays dans le passé sont toujours valables. Khaddam a en outre indiqué que la question de la dette syrienne envers Moscou ne constitue pas un obstacle au développement des relations bilatérales et est en passe d'être résolue.
Concernant la situation en Irak, Khaddam a déclaré que Damas et Moscou sont d'accord sur le fait que la guerre contre l'Irak constitue une menace majeure pour la sécurité et la stabilité régionales et internationales et aura de graves conséquences sur la stabilité au Moyen-Orient. Il a appelé à l'établissement d'une paix globale et juste au Moyen-Orient, basée sur les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il a ajouté que "lorsque les Israéliens seront convaincus de la faisabilité de la paix et de la nécessité de se conformer à la mise en œuvre des résolutions des Nations Unies, la paix sera atteinte dans la région".

Il a souligné la position de son pays de rejet des accords individuels, expliquant que de tels accords n'ont pas permis d'assurer la stabilité dans la région, mais qu'au contraire, ils ont rendu la situation plus compliquée. Khaddam, arrivé à Moscou il y a deux jours, a rencontré le président russe et s'est entretenu avec le Premier ministre russe Mikhaïl Kassianov et le président de la Douma d'Etat Gennady Seleznyov.
Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Articles Récents


Les mémoires de Khaddam… « lettres d’amour et de menaces » entre Reagan et Assad… L’Amérique se retire du Liban, Israël se retire et la Syrie « est isolée »

2024-10-28

Damas libère le pilote américain au milieu des tournées en navette de l’envoyé de la Maison Blanche Rumsfeld… et Washington déjoue une visite secrète de Hikmat Al-Shihabi Au milieu des échanges militaires entre les États-Unis et la Syrie au Liban, la maladie du président Hafez al-Assad, les ambitions de pouvoir du colonel Rifaat et l’intensification […]

Les mémoires de Khaddam… un affrontement américano-syrien au Liban… et l’envoyé de Reagan demande une rencontre avec Rifaat al-Assad après que « Monsieur le Président » soit tombé malade

2024-10-27

Khaddam menace l’ambassadeur de Washington d’une « expulsion immédiate »… et d’un échange de bombardements syro-américains Le président Ronald Reagan a tenté de contenir la crise avec le président Hafez al-Assad après le bombardement des « Marines » et les tirs d’artillerie, en envoyant son envoyé spécial, Donald Rumsfeld, à Damas le 20 novembre 1983. Rumsfeld, ancien secrétaire à […]

Les mémoires de Khaddam… le bombardement des Marines avant le dialogue libanais de Genève… et l’Amérique accuse l’Iran de travailler « derrière les lignes » de la Syrie

2024-10-26

Washington accuse Téhéran d’être à l’origine des attentats de Beyrouth et reproche à Damas de « faciliter le rôle iranien » Robert McFarlane, adjoint au conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, est retourné à Damas le 7 septembre, réitérant les déclarations précédentes sur la nécessité d’un retrait syrien du Liban en parallèle avec le […]