Khaddam a confirmé qu’il portait un message du président Bachar al-Assad à son homologue iranien, Mohammad Khatami, concernant les situations tendues dans la région.
Après des discussions avec le vice-président iranien, Dr Hassan Habibi, Khaddam, en réponse à une question sur la possibilité d’une guerre entre la Syrie et Israël, a déclaré que la Syrie est en état de guerre depuis 1948. Il a souligné qu’Israël regretterait toute action imprudente contre son pays, qui est prêt à répondre à toute agression.
Pour sa part, Habibi a réitéré le soutien de son pays à la fois à la Syrie et au Liban en cas d’attaque israélienne contre l’un d’entre eux. Il a ajouté que le soutien de Téhéran à Damas n’était pas limité. Des sources iraniennes ont considéré que les rencontres de Khaddam avec Khatami et le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, indiquaient l’importance de l’agenda que Khaddam porte, compte tenu des développements régionaux en cours.
Khaddam a affirmé que « les Nations Unies sont la seule référence pour résoudre les questions liées à la Palestine » et qu’il est nécessaire de mettre en œuvre les résolutions de l’organisation, y compris le retrait d’Israël des territoires occupés et l’arrêt de la construction de colonies.