Khaddam annoncera un programme pour la transition de la Syrie vers la démocratie

publisher: بي بي سي عربي BBC Arabic

Publishing date: 2006-03-17

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Abdul-Halim Khaddam, l’ancien vice-président du président syrien Bashar al-Assad, a annoncé qu’il dévoilerait un programme complet pour la transition vers la démocratie en Syrie.

Khaddam a souligné qu’il ne devrait y avoir aucune distinction entre l’opposition syrienne à l’intérieur et à l’extérieur du pays, et que le peuple syrien souffrant constitue la base fondamentale de l’opposition.

Il a décrit le peuple syrien comme l’opposition principale, déclarant qu’il endure des conditions de vie difficiles en raison de la pauvreté, du chômage et des pressions sécuritaires.

Ces déclarations ont été faites en marge d’une réunion des leaders de l’opposition syrienne à l’étranger le vendredi à Bruxelles, la capitale belge, pour discuter de la formation d’un front uni visant à renverser le président Bashar al-Assad par des moyens démocratiques.

La réunion a été suivie par Abdul-Halim Khaddam et Ali Sadreddine al-Bayanouni, l’observateur général des Frères musulmans.

Khaddam a également mentionné qu’il avait eu des discussions avec des nationalistes, des libéraux, des islamistes, des Kurdes et des communistes de l’opposition syrienne, considérant le rôle de l’opposition à l’étranger comme une aide aux masses dans leur quête pour surmonter leur souffrance.

Rejet de l’Intervention Étrangère

De son côté, Ali Sadreddine al-Bayanouni, dans une interview exclusive avec la BBC, a déclaré qu’un des résultats notables de cette réunion est un accord sur un programme de changement et la création d’un front national appelé le Front de Salut National.

Al-Bayanouni a rejeté la spécification d’une période déterminée pour renverser le régime syrien mais a exprimé sa conviction que le régime manque de popularité et survit uniquement avec une protection extérieure.

Il a déclaré que si cette protection est levée, le régime syrien s’effondrera.

Al-Bayanouni a affirmé le rejet de l’intervention étrangère dans les affaires syriennes, déclarant que le changement ne viendra pas par des coups militaires, mais en s’appuyant sur les capacités du peuple syrien.

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