Abdel Halim Khaddam, l'ancien vice-président syrien, a déclaré que le président syrien Bashar al-Assad devait quitter le pouvoir. Cette déclaration intervient quelques jours après qu'il l'ait accusé d'avoir menacé l'ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri.
Khaddam a déclaré dans une interview à la chaîne française France 3 depuis sa résidence à Paris qu'Assad devait rentrer "chez lui... en prison", ajoutant que "ce qui est important c'est de sauver la Syrie de ce régime".
Khaddam a ajouté que les responsables des récents assassinats au Liban « continueront à tuer parce que leur objectif est de semer le chaos dans ce pays », affirmant que sa vie est désormais en danger, mais qu’il n’a pas peur.
Interrogatoire d'Al-Sharaa et d'Al-Assad
Khaddam avait accusé, dans une interview télévisée à la chaîne Al-Arabiya il y a une semaine, le président syrien d'avoir menacé Rafik Hariri, ce qui a incité la commission d'enquête de l'ONU à demander qu'il soit interrogé aux côtés du ministre des Affaires étrangères Farouk Al-Sharaa, cité par le journal. L'ambassadeur de Damas auprès des Nations Unies est prêt à tenir la réunion, alors que la position de Damas n'est pas encore connue. De l'interrogatoire d'Assad
Les déclarations de Khaddam se sont terminées par son expulsion du parti Baas, et hier, le ministère syrien des Finances a annoncé sa décision de saisir ses biens meubles et immeubles, ainsi que ceux appartenant à sa femme, ses enfants et petits-enfants, hommes et femmes, ainsi que leurs conjoints. en réponse aux demandes de l'Assemblée du peuple syrien, qui l'accusait de trahison, et en réponse à la décision du Conseil des ministres syrien d'ouvrir une enquête sur des dossiers de corruption l'impliquant