L’ancien vice-président de la Syrie, Abdel Halim Khaddam, a estimé que « la bataille dans la région est dirigée par l’Iran en Syrie, en Irak et au Liban », soulignant que « la récente réunion d’Astana ne donnera aucun résultat tant que l’Iran y participe ». Il a affirmé que « sans résolution dans la mise en œuvre du cessez-le-feu, il n’y aura aucun progrès dans le dossier syrien », soulignant le « conflit d’intérêts irano-russes en Syrie ».
Dans une interview au journal émirati « Al-Bayan », Khaddam a souligné qu’ « après l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri au Liban en 2005, le président syrien Bashar al-Assad s’est tourné vers l’Iran après avoir été accusé de cette opération. L’Iran a trouvé une opportunité historique pour contrôler à la fois le Liban et la Syrie, et depuis lors, l’Iran contrôle la Syrie. »
Il a révélé que « Assad a marqué le début de la corruption en Syrie, et l’une des plus grandes erreurs du défunt président syrien Hafez al-Assad a été de ne pas s’opposer à la corruption de la famille Makhlouf. » Il a nié que Hafez al-Assad ait communiqué avec Israël à un quelconque stade, expliquant qu’il « a bénéficié du soutien et du respect des pays arabes en raison de ses positions contre Israël. »