L’ancien vice-président syrien, Abdul-Halim Khaddam, a annoncé aujourd’hui, dimanche 1er septembre 2013, qu’il soutient une frappe militaire sur son pays pour renverser le régime.
Dans un message au peuple syrien reçu par United Press International, Khaddam, qui vit en exil, a exhorté les pays arabes et étrangers sympathiques au peuple syrien à utiliser la force militaire pour renverser le régime et permettre au peuple syrien de réaliser ses aspirations et de déterminer son destin.
Il a ajouté qu’une frappe punitive qui ne renverse pas le régime augmentera la souffrance du peuple syrien car l’Iran et la Russie continueront à le soutenir de toutes les manières possibles. Il a déclaré : « Notre peuple est confronté à un grand danger alors qu’il fait face à l’alliance irano-russe avec le régime meurtrier. »
Il a ajouté que lorsque les peuples sont confrontés à des dangers sérieux, qu’ils soient internes ou externes, ils unifient leurs rangs et leurs énergies face aux menaces pesant sur leur patrie, l’unité de leur peuple et leur territoire.
Washington et les pays occidentaux accusent le gouvernement syrien d’avoir utilisé des armes chimiques la semaine dernière dans les banlieues de Damas. Le président Barack Obama a menacé d’une frappe militaire contre la Syrie en réponse à cette attaque. Cependant, le gouvernement syrien a nié toute responsabilité et a accusé l’opposition armée de l’acte.