Le ministre des Affaires étrangères syrien, Abdel-Halim Khaddam, a poursuivi sa mission de médiation pour tenter de mettre fin aux combats factionnels au Liban voisin mardi, lorsqu’il a assisté à une série de discussions avec les dirigeants chrétiens maronites au Patriarcat maronite de Bkerké, au nord de Beyrouth.
La réunion faisait partie des négociations de M. Khaddam visant à obtenir un cessez-le-feu entre les forces principalement chrétiennes de droite du Falangist et les musulmans de gauche… la troisième tentative en moins d’une semaine.
À Bkerké, le ministre des Affaires étrangères syrien a rencontré le chef du Falangist, Pierre Gemayel, le patriarche maronite Antonios Khreish et plusieurs anciens présidents libanais. Comme le président actuel Suleiman Franjieh, les chefs d’État libanais sont traditionnellement des chrétiens maronites.
À la suite de ses entretiens à Bkerké, M. Khaddam s’est rendu en hélicoptère à Beyrouth pour poursuivre les discussions avec le président Franjieh et le Premier ministre musulman Rashid Karami.
Le ministre de l’Intérieur libanais, Camille Chamoun, est ensuite arrivé au Patriarcat pour poursuivre les discussions en vue d’une solution politique aux problèmes factionnels du pays.
Plus de 265 personnes sont mortes à Beyrouth et dans le port septentrional de Tripoli lors du quatrième cycle de combats factionnels au Liban cette année.
À la suite de la série de discussions de mardi, il a été annoncé à Beyrouth le mercredi (24 septembre) que tous les hommes armés devaient se retirer de la capitale et que tous les barrages routiers et barricades devaient être levés avant cinq heures de l’après-midi.